La ruée vers l'or, c'est vraiment reparti
Le cobalt, que l’on trouve dans les mines de cuivre et de nickel, suscite l’intérêt des groupes miniers, qui n’oublient pas l’or, une valeur sûre. Les dépenses dans la recherche de métaux non ferreux gagneraient jusqu’à 20% en 2018.
Les investissements dans la recherche de métaux non ferreux devraient progresser de 15% à 20% en 2018, estime Standard & Poor’s. Ils se sont élevés à 8,4 milliards de dollars en 2017, et à 7,3 milliards en 2016, soit la première hausse constatée après quatre années consécutives de baisse de ces investissements. C'est au Canada, en Australie et aux États-Unis que se sont principalement focalisées les dépenses d’exploration, avec des allocations totalisant 5,55 milliards de dollars.
Le rebond des cours des métaux conforte les miniers dans leur stratégie : le prix du cuivre s’est apprécié de 67% depuis février 2016. Fin janvier, l’or a atteint son plus haut niveau depuis août 2016, à 1 359 dollars par once. Le minerai de fer s’échangeait fin décembre à 75 dollars par tonne, contre 58,4 dollars par tonne deux ans plus tôt. Le prix du zinc a pour sa part atteint en janvier son plus haut niveau depuis août 2007, à 3 460 dollars par tonne.
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Les métaux des batteries électriques suscitent les convoitises
L'or a ouvert la voie à un budget global plus élevé en 2017. 4,03 milliards de dollars ont été consacrés à sa recherche, en hausse de 22% sur un an. Il représente plus de la moitié du budget global d’investissements. Les métaux de base (cuivre, nickel, zinc et plomb) se sont arrogés 30% des dépenses. Récemment, les entreprises ont mis l’accent sur les dépenses d’exploration liées aux métaux essentiels aux batteries, sous l’impulsion de l’essor des véhicules électriques. 136 entreprises ont été identifiées, avec un budget total de 157 millions de dollars en 2017, soit plus du double de 2016.
Sur le seul cobalt, 52 entreprises ont alloué 36 millions de dollars à l’exploration en 2017, plus de quatre fois le budget consacré en 2016. Premier producteur mondial, la République démocratique du Congo a concentré 25% des investissements consentis dans l’exploration en 2017.
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