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La reprise de Florange est un "non-sens industriel"
La reprise de l’intégralité de Florange, une fausse bonne idée ? L’arrivée d’un repreneur serait loin de garantir un avenir industriel pour le site.
L’annonce sonne comme une victoire. Le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg a fait savoir aujourd’hui à l’Assemblée nationale qu’un "aciériste" était prêt à investir "400 millions d’euros" dans l’ensemble du site de Florange d’ArcelorMittal. Alors que l’échéance du 1er décembre pour trouver un repreneur approche, le scénario d’une reprise de l’intégralité du site, via une nationalisation transitoire ou non, semble se préciser. Il paraît pourtant bien peu réaliste.
"Ce projet est un non-sens industriel et commercial", estime Xavier le Coq, le secrétaire national en charge de l’Industrie au sein de la CFE-CGC. Car loin de régler tous les problèmes, une reprise par un autre industriel, même muni d’une grosse enveloppe, ne pourrait garantir la pérennité du site qu’à certaines conditions bien précises. Raison pour laquelle Xavier Le Coq a adressé un courrier à Arnaud Montebourg pour lui faire part des interrogations du syndicat. Nous publions cette lettre qui explique point par point les fortes interrogations qui restent en suspens.
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Elles concernent notamment la solidité financière du potentiel repreneur. Remise à niveau des hauts-fourneaux, investissements nécessaires dans l’aval et la R&D, passifs environnementaux, hypothétique projet Ulcos de stockage et captage de CO2… Les sources de dépenses ne manqueraient pas. Un milliard d’euros, c’est l’estimation qui circule pour la reprise intégrale du site. Le repreneur en a-t-il les moyens ? L’Etat est-il prêt à mettre la main à la poche pour soutenir cette reprise ?
Faire le deuil des hauts-fourneaux
Une autre interrogation concerne l’approvisionnement en matières premières. Fermées depuis longtemps, les mines de fer et de charbon de la région ne permettent plus d’alimenter les hauts-fourneaux de Florange. Avant leur mise en sommeil, ces matières premières provenaient de Dunkerque. Sans la force de frappe commerciale d’ArcelorMittal pour négocier les prix, comment un repreneur pourrait-il maintenir un prix de revient raisonnable ? Autre question : la qualité des matières premières serait-elle adaptée aux équipements de Florange ?
La question du périmètre précis de la reprise demeure également. Comme l’explique Pascal Faure dans son rapport rendu cet été à Arnaud Montebourg, la moitié de la production de Florange est transformée dans d’autres usines d’ArcelorMittal, comme celles de Mouzon dans la Meuse et Dudelange au Luxembourg. Si celles-ci ne sont pas incluses dans la reprise, Lakshmi Mittal acceptera-t-il de collaborer ?
"Sans les brevets, le nouveau repreneur ne pourrait pas produire nos aciers haut de gamme, tel que l’Usibor. Pour tous nos clients dans l’automobile, ce serait terminé".
La question des brevets et des licences est encore plus aiguë. "Sans eux, le nouveau repreneur ne pourrait pas produire nos aciers haut de gamme, tel que l’Usibor, assure Xavier Le Coq. Pour tous nos clients dans l’automobile, ce serait terminé". Les liens historiques avec les nombreux clients du groupe seraient ainsi mis à mal.
"Mon pronostic, c’est que la raison va l’emporter", résume Xavier le Coq. Il faut imaginer que l’usine de Florange est un maillon d’une longue chaîne. L’usine seule n’a pas de sens industriel. Un scénario pourrait donc se substituer à celui de la reprise : l’Etat et ArcelorMittal pourraient s’entendre pour engager de massifs investissements à Florange dans l’aval et la R&D. Et faire une croix sur les hauts-fourneaux. De nombreux salariés auraient d’ailleurs déjà fait le deuil de ces installations…
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