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Les représentants syndicaux et les salariés d'EADS se sont mobilisés ce 28 novembre pour peser sur la réorganisation en cours des activités défense et espace du groupe. En Allemagne, où les conséquences risquent d'être plus lourdes sur l'emploi, les manifestations ont été largement suivies.
En Allemagne, plus de 20 000 salariés allemands d'EADS ont manifesté ce 28 novembre pour protester contre les projets de restructuration du groupe européen d'aéronautique et de défense.
Des milliers de suppressions d'emplois sont craintes par les syndicats, essentiellement chez Cassidian, la filiale sécurité du conglomérat, et Astrium, la branche espace, qui vont fusionner au sein de la nouvelle entité Airbus Defence & Space.
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De nouvelles actions déjà prévues en Allemagne
Le mouvement de protestation allemand a affecté 30 sites du groupe, dont les usines Airbus de Finkenwerder et de Stade, près d'Hambourg, ainsi que le site d'Aerotec, fournisseur de l'avionneur, à Augsbourg, en Bavière, selon IG Metall.
"Il s'agit d'un coup de semonce pour que la direction sache que nous nous battrons si elle veut faire des suppressions", a déclaré un représentant du syndicat à Reuters. EADS emploie 50 000 en Allemagne sur 140 000 au total.
"Ce qui se produit ici n'est pas juste. Nous faisons du profit, nous travaillons à pleine capacité", a fait valoir Peter Störecker, employé sur le site bavarois de Manching, où un millier de salariés d'EADS ont défilé sous la neige. Ce site, qui dépend des commandes de l'avion de combat Eurofighter, est particulièrement menacé par la baisse des crédits de défense.
Outre-Rhin, la grogne des salariés d'EADS pourrait se poursuivre, voire s'amplifier. "Si les exigences de la direction sont trop extrêmes et nous semblent disproportionnées, il faudra certainement s'attendre à de nouvelles actions", a déclaré à Reuters Jürgen Kerner, membre du conseil exécutif du syndicat de métallurgistes IG Metall, le 27 novembre.
Lettre au gouvernement et réunions d'information en France
En France, où la restructuration pourrait notamment concerner le site Cassidian de Colomiers, près de Toulouse, les syndicats restent prudents tout en jouant encore la carte du dialogue. Ce 28 novembre, des réunions ont été organisées sur plusieurs sites hexagonaux d'EADS afin d'informer les salariés inquiets des conséquences de la réorganisation.
Les pouvoirs publics ont également été sollicités. "Le secteur aéronautique, spatial et de défense reste un atout majeur de l'industrie nationale et nous n'accepterons pas qu'il soit fragilisé pour des raisons de profitabilité à court terme. En tant qu'actionnaire à hauteur de 12 % du capital et en tant que client majeur, l'Etat français doit avoir un regard attentif et exigeant sur l'évolution du groupe EADS", exige l'intersyndicale CFE-CGC/FO/CFTC d'EADS dans une lettre envoyée au Premier ministre le 18 novembre.
(avec Reuters)
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