La puce de MicroChips remplace la seringue
Sept patientes souffrant d'ostéoporose ont reçu leur dose quotidienne de médicament via une puce implantée dans leur corps. Cette étude clinique a été menée par la start-up américaine MicroChips, qui exploite une technologie développée au MIT. Une première mondiale.
Pendant 12 mois, sept femmes agées de 65 à 70 ans, atteintes d'ostéoporose, ont vécu avec un dispositif d'injection de médicament implanté sous la taille : une puce comprenant une série de microréservoirs, dont l'ouverture individuelle peut être programmée ou déclenchée par radio communication.
Chaque réservoir est scellé par une mince couche métallique. Cette couche fond lorsqu'on applique un très faible courant.
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Les résultats de cette étude clinique sont publiés ce jeudi 16 février dans la revue Science Translational Medicine. Elle a permis de constater que les doses quotidiennes du médicament, dont le rôle est de favoriser la formation de l'os et de réduire les risques de fracture, ont été délivrées correctement. Et que les patientes toléraient sans problème le dispositif.
Cette publication est l'aboutissement de recherches qui ont démarré dans les années 1990 au MIT. Près de 10 ans plus tard, en 1999, a été créée ensuite la start up MicroChips.
Ce mode de délivrance du médicament est bien adapté à des traitements contraignants comme celui de l'ostéoporose, qui nécessite une injection quotidienne. D'autant plus que les effets immédiats de cette maladie – et de son traitement - ne sont pas immédiatement ressentis par les patients, qui ont souvent tendance à arrêter les injections.
L'implantation de cette puce est relativement simple – une demi-heure sous anesthésie locale.
De prochains essais viseront à augmenter le nombre de réservoirs. A terme, le couplage avec des microcapteurs permettrait d'adapter le traitement à l'état du patient.
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