"La priorité aux transports du quotidien est d'autant plus urgente dans une France à deux vitesses", selon Elisabeth Borne
Lors d'une interview accordée à l'Usine Nouvelle mi-avril, la ministre chargée des Transports Elisabeth Borne défendait la loi d’orientation sur les mobilités et le choix de favoriser les transports du quotidien. Ce lundi 3 juin, le projet de Loi arrive à l'Assemblée nationale pour deux semaines de débat avant le vote des députés.
Mis à jour
03 juin 2019
L'Usine Nouvelle - La loi d’orientation des mobilités (LOM) vient d’être votée, avant son examen cet été à l’Assemblée nationale. Les sénateurs ont-ils dénaturé votre projet de loi ?
Elisabeth Borne - Je suis très satisfaite de cette première étape. La priorité que je donne depuis vingt mois aux transports du quotidien et à la lutte contre les fractures sociales a été confirmée par le Sénat. Il faut mesurer le chemin parcouru depuis l’été 2017, quand le président de la République a annoncé une pause sur les grands projets pour donner la priorité aux transports du quotidien... La crise de ces dernières semaines a rappelé la nécessité de cette loi. Elle montre l’urgence de cette orientation dans une France à deux vitesses, où l’on a laissé se dégrader le réseau ferré de tous les jours en donnant la priorité absolue au TGV pendant trente-cinq ans. Aujourd’hui, les emplois sont concentrés dans les métropoles et les Français vivent de plus en plus loin. Ils sont très souvent dépendants de la voiture. Et cela coûte très cher.
Que répondez-vous aux Français qui se désespèrent de l’état de ces transports du quotidien, notamment en Ile-de-France ?
Nous mettons le paquet partout.
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