Securitas a versé une prime de 3,50 euros, révoltant les salariés et agaçant jusqu'au ministre du travail, Xavier Bertrand. Sur fond de conflit, la CGT de Bureau Veritas a appelé à la grève le 11 octobre pour protester contre une prime de 300 euros, perçue comme la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Imprudent, François Baroin avait évoqué une prime de 1 000 euros. Aujourd'hui, les plus généreux qui proposent 600 euros (Rhodia) sont des exceptions. Pour l'expert en rémunération Denis Falcimagne, d'Entreprise et Personnel, « la prime vient perturber les négociations salariales pour 2012 et celles sur le renouvellement éventuel des accords d'intéressement ».
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