La plasturgie n'a "pas de grands noms comme Airbus, Peugeot ou Renault" pour séduire les jeunes, regrette Emmanuelle Perdrix, présidente de Polyvia
Gestion des approvisionnements, économie circulaire, décarbonation, digitalisation, recrutement dans des professions délaissées par les jeunes… Les enjeux se complexifient pour les entreprises de la plasturgie. Emmanuelle Perdrix, présidente de Polyvia, la récente union des transformateurs de polymères, également à la tête de la société Rovip, décrypte pour L'Usine Nouvelle comment la profession prépare son avenir.
L’Usine Nouvelle - La pénurie de matières premières met à l’arrêt certaines productions et entraîne des hausses de prix des intrants. Quelles sont les répercussions au sein des entreprises ?
Emmanuelle Perdrix - Depuis fin 2020, des tensions sur les matières, entraînées par des forces majeures chez nos fournisseurs, freinent certaines productions. Il y a effectivement une pénurie de résines courantes comme le polypropylène, le polyéthylène, ou encore le polystyrène. Depuis peu, d’autres résines, plus techniques cette fois, enregistrent également des retards de livraison. Certains confrères font face à des décalages de six mois sur des approvisionnements en polyamide et POM [polyoxyméthylènes, des résines utilisées dans les pièces techniques comme les engrenages, chaînes et vis, Ndlr].
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