«La pénurie de puces est un combat de tous les jours», pour Yannick Assouad, patronne de l’avionique de Thales
Les activités avioniques de Thales ont été durement touchées par la crise du transport aérien. Le groupe de hautes technologies a réduit la voilure et fait face en outre à la pénurie de composants électroniques. Mais de nouveaux leviers de croissance devraient lui permettre de redécoller, de la décarbonation des avions aux drones civils, en passant par les taxis volants. Entretien avec Yannick Assouad, directrice générale adjointe avionique chez Thales.
L’Usine Nouvelle. - Où en êtes-vous dans la mise en œuvre du plan de réduction d’emplois dans la branche avionique, lancé en 2020 ?
Yannick Assouad. - Les effectifs de la branche dans le monde sont passés de 12 000 personnes à 9700 aujourd’hui en raison de la crise, dont 970 en France. Cette réduction a été réalisée sans licenciement et a surtout concerné nos sites à l’étranger, en particulier aux Etats-Unis où se trouvent nos activités liées aux systèmes de divertissement et à Singapour pour la production. En France, où nous avons utilisé les aides gouvernementales, la baisse d’effectifs a été assurée via des transferts dans le groupe en particulier vers la défense et des départs anticipés à la retraite. Le fonds Corac du plan de relance dédié à l’innovation nous a bien aidés à maintenir les postes d’ingénieurs, sans compter les crédits supplémentaires qui seront issus du plan France 2030 pour les pérenniser.
A quel horizon les effectifs pourraient-ils repartir à la hausse ?
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