La nervosité devrait persister avec le conflit en Ukraine

par Laetitia Volga
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La nervosité devrait persister avec le conflit en Ukraine
Les principales Bourses européennes sont attendues en baisse et les cours du brut continuent de grimper. Les contrats à terme suggèrent une ouverture en baisse de 0,98% pour le CAC 40 parisien, de 1,01% pour le Dax à Francfort et de 0,23% pour le FTSE à Londres. /Photo d'archives/REUTERS/Toby Melville

PARIS (Reuters) - Les principales Bourses européennes sont attendues en baisse et les cours du brut continuent de grimper alors que le conflit en Ukraine et ses implications pour l'économie restent la principale source d'inquiétude des investisseurs.

Les contrats à terme suggèrent une ouverture en baisse de 0,98% pour le CAC 40 parisien, de 1,01% pour le Dax à Francfort et de 0,23% pour le FTSE à Londres.

Les marchés européens ont entamé mardi le mois de mars en forte baisse, l'indice européen Stoxx 600 reculant de 3,36%, ce qui porte son repli depuis le début d'année à plus de 7%.

Les Etats-Unis ont décidé à leur tour de fermer leur espace aérien aux appareils russes alors que les forces russes tentent d'encercler les villes ukrainiennes en intensifiant les bombardements près d'une semaine après le début de l'offensive.

La ville de Kherson, dans le Sud ukrainien, serait tombée aux mains des troupes russes, affirme le ministère russe de la Défense, cité par l'agence de presse RIA.

A l'agenda macroéconomique figure ce mercredi la première estimation des prix à la consommation en zone euro en février (10h00 GMT) qui pourrait montrer une amplification des pressions inflationnistes avec le conflit en Ukraine.

Le consensus Reuters table sur une accélération de l'inflation à 5,4% en rythme annuel, ce qui marquerait un nouveau record après 5,1% le mois précédent.

Autre rendez-vous attendu par les investisseurs, l'audition à partir de 15h00 GMT du président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, par la commission des Services financiers de la Chambre des représentants des Etats-Unis où il ne manquera pas d'être interrogé sur les répercussions de l'offensive de Moscou en Ukraine sur la politique monétaire de la Fed.

A WALL STREET

La Bourse de New York a fini en nette baisse mardi, sur fond d'intensification de la guerre entre la Russie et l'Ukraine qui a alimenté les craintes des investisseurs, affectant particulièrement le secteur financier qui a décliné pour une deuxième séance consécutive.

L'indice Dow Jones a cédé 1,76% à 33.294,95 points, le S&P-500 a perdu 1,55% à 4.306,24 points et le Nasdaq Composite a reculé de 1,59% à 13.532,46 points.

Dix des onze indices sectoriels du S&P-500 ont fini dans le rouge, avec en tête celui des services financiers (-3,7%).

A l'image de Wells Fargo, en baisse de 5,8%, l'indice bancaire a décliné, de 4,8%, dans le sillage du recul du rendement des bons du Trésor américain à dix ans au plus bas en cinq semaines.

Les contrats à terme sur indices, donnés en hausse dans la matinée, indiquent désormais une ouverture en légère baisse à Wall Street.

EN ASIE

Après trois séances de gains, l'indice Nikkei a perdu 1,68%, rattrapé par les craintes géopolitiques.

En Chine, l'indice SSE Composite de Shanghai a cédé 0,13% et l'indice CSI 300 0,89%, les investisseurs se défaisant des actions fortement valorisées sur fond d'inquiétude quant à l'impact des sanctions occidentales imposées à la Russie.

CHANGES/TAUX

La devise américaine évolue sans grand changement face à un panier de devises de référence. L'euro cède un peu de terrain, à 1,1102.

Le rouble remonte autour de 102 pour un dollar, après avoir atteint la veille en séance son plus bas niveau historique à 117.

Du côté du marché obligataire, le rendement des Treasuries à dix ans remonte légèrement à 1,7241% après avoir chuté la veille de plus de dix points de base et touché un creux de deux mois à 1,682%.

Son équivalent allemand gagne deux points de base dans les premiers échanges, à -0,05%, marquant un léger rebond après avoir cédé neuf points de base la veille.

PÉTROLE

Les cours du pétrole ont atteint de nouveaux plus hauts de plus de sept ans alors que les craintes d'une rupture de l'approvisionnement grandissent à la suite des lourdes sanctions imposées aux banques russes après l'intensification du conflit en Ukraine.

L'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés, parmi lesquels la Russie, se réunissent dans la journée et devraient s'en tenir à leur accord actuel d'une augmentation de la production de 400.000 barils par jour chaque mois.

Le baril de Brent prend 6,09% à 111,36 dollars, au plus haut depuis juillet 2014. Le brut léger américain grimpe de 6,13% à 109,75 dollars, évoluant au plus haut depuis septembre 2013.

(édité par Blandine Hénault)

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