La Labelfire soigne le contact alimentaire
La ligne d’impression numérique pour étiquettes de Gallus est désormais équipée d’un booster qui durcit les encres afin de limiter les migrations. -
Les encres à séchage UV font régulièrement l’objet de controverses pour ce qui relève du contact avec les aliments. Gallus répond à cette question en proposant une version améliorée de la Labelfire, sa presse numérique jet d’encre pour l’impression d’étiquettes. Baptisée « Low Migration », en rapport au faible taux de migration qu’elle permet de mettre en œuvre, la ligne produit des étiquettes conformes aux règlements de l'UE n° 10/2011, n° 1935/2004, n° 2023/2006 (GMP), à l'ordonnance suisse, à la note d'orientation Nestlé et aux directives EuPia, soit les principales réglementations en vigueur en matière de contact alimentaire des encres d'impression.
La technologie combine les avantages de la gamme d’encres Saphira Digital Labelfire UVLM et d’un nouveau procédé de séchage. En effet, comme le souligne le constructeur suisse, l'utilisation de telles encres ne garantit pas, à elle seule, le respect des limites de migration requises.
VOS INDICES
source
0 =
Mars 2023
Vieux papiers, sortes ordinaires - Moyenne France-Export - 1.05 Ondulés récupérés (ex A5)
Variation en €/tonne
172.5 -7.61
Février 2023
Indices des prix internationaux des matières premières importées - Pâte à papier - En euros
Base 100 en 2010
125 -5.3
Janvier 2023
PEHD Injection
Base 100 en décembre 2014
Chambre d'inertage
Pour aller jusqu’au bout de la démarche, Gallus est donc intervenu sur le séchage, après que les encres ont été appliquées sur le substrat. Son procédé prévoit, juste après l’impression, l’introduction dudit substrat – en papier, en plastique, plus rarement en carton – dans une chambre d'inertage, remplie d'azote. L’absence d’oxygène optimise le durcissement des encres. Situé juste à la suite, un booster UV, complète le processus, même si la vitesse de production de la machine est élevée. La Gallus Labelfire Low Migration est équipée de capteurs UV et d'oxygène qui mesurent ces deux paramètres durant la production afin de garantir une production sans faille. « La Labelfire Low Migration est parfaite pour une entrée réussie dans l'impression numérique d'emballages pour les marchés alimentaires et pharmaceutiques », indique Thomas Schweizer, chef de division chez Gallus.
La machine a été développée par des équipes conjointes Gallus et Heidelberg, ce dernier étant l’actuel propriétaire du constructeur suisse. Deux presses Labelfire en version Low Migration ont déjà été installées.
Basé à Saint-Gall, en Suisse, Gallus emploie environ 250 personnes et dispose d'usines en Suisse et en Allemagne. L’entreprise développe des systèmes d’impression dits en laize étroite pour l’industrie de l’étiquette et de l’emballage autour des technologies flexo, offset et numérique. Gallus, qui fait partie depuis 2014 du groupe allemand Heidelberg, dispose également d’une division sérigraphie.
Top 500 des entreprises de l'emballage
AbonnésRetrouvez le classement annuel des 500 premières entreprises de l'emballage en France
Je découvre le classement