La grande métamorphose de la RATP
Alors que l’ouverture à la concurrence sur les bus franciliens se rapproche, le groupe RATP se met en ordre de bataille pour défendre son territoire, mais surtout pour s’attaquer à d’autres marchés. TER, logistique urbaine, nouvelles filiales, développement à l’international, les chantiers sont nombreux.
Défensif ou offensif selon les situations, le groupe RATP se met en ordre de bataille pour affronter la révolution qui s'annonce dans les transports publics. Premier séisme, la fin du monopole de la RATP sur les bus à Paris et en proche banlieue est prévue fin 2024. Au total, ce sont 18 000 salariés, représentant 40 % des effectifs du groupe, qui sont concernés. Si Catherine Guillouard, la PDG de la RATP, qui s’exprimait le 26 mars devant les journalistes membres de l’Association des journalistes des transports et des mobilités (AJTM), sait qu’elle ne pourra pas conserver toutes les lignes, elle entend bien les défendre.
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