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Selon les données publiées mardi par l'OEB, la France a déposé 10.317 demandes l'an dernier, soit 2,8% de moins qu'en 2017, restant le deuxième pays demandeur d'Europe derrière l'Allemagne.
Suivent la Suisse, les Pays-Bas et le Royaume-Uni.
Le ralentissement des demandes françaises s'explique notamment par le fait que Technicolor, auparavant troisième plus gros déposant français, a vendu en 2018 ses activités de recherche et innovation à l'américain InterDigital.
"Ses dépôts de brevets sont donc désormais enregistrés comme américains", est-il souligné dans le communiqué de l'OEB.
A l'échelle internationale, la France est le quatrième pays en volumes de demandes de brevets auprès de l'OEB, derrière les Etats-Unis, l'Allemagne et le Japon, et devant la Chine.
"La France apporte une contribution majeure à l'innovation européenne comme le prouve son dynamisme dans plusieurs secteurs clés pour l'avenir de l'économie européenne", observe António Campinos, président de l'OEB, cité dans un communiqué.
Dans le détail, l'équipementier automobile Valeo reste une nouvelle fois l'entreprise la plus active de France (784 demandes), ce qui lui permet de figurer dans le top 20 mondial des entreprises les plus innovantes (à la 18e place).
Deux autres groupes français figurent parmi les 50 principaux déposants de brevets auprès de l'OEB: le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), 30e mondial (597 demandes) et l'équipementier aéronautique Safran (423 demandes).
(Myriam Rivet, édité par Yves Clarisse)
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