Tout le dossier Tout le dossier
-
PME-ETI
Compétitivité : pourquoi le Made in France est un faux combat
-
Les Assises de l'industrie
"La Méditerranée représente un énorme potentiel de croissance pour la France", juge Ludovic Subran
-
Un oeil sur le monde
Au-delà de l'usine Renault d'Algérie, quand l'automobile se met au made in Africa
-
Les Assises de l'industrie
Thaïlande : Le hub de l'auto
-
L'Usine Maroc
La première usine Renault d'Algérie ? 25 000 Symbol en sortiront chaque année
-
Auto
Renault inaugure sa 19ème usine dans le monde en Algérie
-
Les Assises de l'industrie
Maroc : Dans le sillage de Renault
-
Les Assises de l'industrie
Malaisie : Le spot de l'aéro
-
Les Assises de l'industrie
Vietnam : Le chantier low cost de Piriou
-
Les Assises de l'industrie
Mexique : la source de Danone
-
Les Assises de l'industrie
Kazakhstan : Alstom lance la loco des steppes
-
Les Assises de l'industrie
Indonésie : L'Oréal s'enracine
-
Les Assises de l'industrie
Colombie : le hub de Seb
-
Les Assises de l'industrie
Madagascar : L'Île de la maille
-
Les Assises de l'industrie
Emirats Arabes Unis : Le pays des Maîtres verriers
-
Les Assises de l'industrie
Carte : La France en queue de peloton pour l’industrie
-
Les Assises de l'industrie
Bataille mondiale pour l'industrie
-
Les Assises de l'industrie
"Les entreprises qui innovent et qui exportent sont en croissance", estime Nicolas Dufourcq
-
Les Assises de l'industrie
"La France n’a pas trop d’ingénieurs, elle n’a pas assez de marketeurs", explique Pascal Juery
-
Les Assises de l'industrie
"Le renforcement de la diplomatie économique est une nécessité et devient de plus en plus une réalité ", affirme Laurent Fabius
-
Éco - social
Pour Nicole Bricq, "il faut être compétitif et attractif en France et nous le serons à l’étranger"
-
Les Assises de l'industrie
"Trop de PME n'exportent pas, on ne peut plus se le permettre", analyse Nicolas Dufourq
-
Les Assises de l'industrie
"Il faut laisser la politique de compétitivité s'accomplir", estime Arnaud Montebourg
-
Les Assises de l'industrie
Passer de 100 000 à 150 000 entreprises exportatrices en 5 ans, l'objectif de Pierre Gattaz
-
Les Assises de l'industrie
L'industrie selon Laurent Fabius
-
Éco - social
Les Français veulent croire au Made in France
-
Social
Les leçons du Bangladesh
-
Éco - social
Revivez les Assises de l'industrie 2013
"La France n’a pas trop d’ingénieurs, elle n’a pas assez de marketeurs", explique Pascal Juery
En marge des Assises de l'industrie organisées par L'Usine Nouvelle, Pascal Juery, président Essential chemicals Solvay, explique comment son groupe s’est mis en ordre de marche pour faire de la croissance dans les pays matures. Une seule solution : mettre l’innovation technologique au service des nouveaux besoins. Car si la croissance moyenne de l’Europe de l’Ouest est prévue autour de 1,5 % en moyenne pour de nombreuses années, tous les segments de marché ne sont pas à l’avenant.
L'Usine Nouvelle - Vous êtes intervenu ce matin aux Assises de l’industrie sur le thème de la croissance dans les pays matures, qu’est-ce qui peut rendre optimiste un industriel français sur le sujet ?
Pascal Juery - Il y a des opportunités même quand il n’y a pas de croissance. Et de nombreux gisements de valeurs ne sont pas exploités. Pour y parvenir il faut arrêter de raisonner produit mais penser fonctionnalités, usages. En fait il faut s’intéresser au client dont les besoins évoluent. Par exemple sur une molécule que nous vendions depuis cent ans, la vanilline, attaqué par un concurrent chinois low-cost, nous avons sorti un produit qui sort des commodités et reprendre une position forte.
VOS INDICES
source
0.8593 +0.12
02 Juin 2023
Livre sterling (GBP) - quotidien
£ GBP/€
131.2 +0.38
Décembre 2022
Indice mensuel du coût horaire du travail révisé - Salaires et charges - Tous salariés - Industrie manufacturière (NAF rév. 2 section C)
base 100 en décembre 2008
1.6 +220
Décembre 2021
Inflation en France - Indice des prix à la consommation - Ensemble des ménages
En %
Comment avez-vous fait ?
Nous nous sommes intéressés à nos clients finaux : les boulangers, les pâtissiers et nous avons proposé un support de formulation qui permet de mettre moins de sucre et moins de gras dans les préparations. Ce qui est une attente fondamentale. C’est donc possible, même quand vous avez trois ou quatre intermédiaires entre vous et le client final. Mais il faut renforcer le marketing et se rapprocher de l’univers du client. Dans notre division Aroma performance, qui produit cette vanilline, nous avons des laboratoires où l’on fabrique des gâteaux toute la journée et nous avons aussi revu nos sites de production pour que nos clients se retrouvent dans leur univers. Par exemple les salles de conditionnement sont des salles blanches ce qui n’est pas très courant dans notre industrie.
N’est-ce pas plus facile d’être innovant et de se développer dans la chimie fine que dans la chimie de base ?
Pas du tout. Nous avons aussi des exemples de succès avec la chimie de base comme avec le bicarbonate de soude où nous avons développé de nouvelles applications pour le marché de la dépollution. Nous avons aussi une croissance à deux chiffres sur la silice pour pneus verts, alors que le marché du pneu européen ne va pas bien. Pourquoi ? Parce que nous apportons ce qui intéresse le client au final : les économies de carburant.
L’industrie française a-t-elle trop d’ingénieurs qui ne sont pas à l’aise avec cette logique client ?
Elle n’a pas trop d’ingénieurs, elle n’a pas assez de marketeurs. Chez Solvay, nous avons intégré le marketing stratégique au sein de la R&D. Chez nous il n’y a plus une décision d’investissement au-delà d’un certain montant qui ne se prenne si l’aspect marketing n’a pas été challengé. Après, l’innovation doit venir du terrain, la génération d’idée vient de ceux qui sont près des marchés.
Anne-Sophie Bellaiche, aux Assises de l'industrie
"La France n’a pas trop d’ingénieurs, elle n’a pas assez de marketeurs", explique Pascal Juery
Tous les champs sont obligatoires
0Commentaire
RéagirPARCOURIR LE DOSSIER