C’est "une mesure conservatoire visant à interdire temporairement" la culture du maïs transgénique Monsanto (MON810) qu’a annoncée Bruno Le Maire. En février déjà, Paris avait demandé à la Commission européenne de suspendre l'autorisation de mise en culture, en s’appuyant sur des nouvelles études. Un premier moratoire, lancé en février 2008, avait été invalidé en novembre dernier.
En retour, la Commission a saisi l'autorité européenne de sécurité alimentaire (AESA) mais indiqué qu'elle n'envisageait pas de prendre des mesures d'urgence dans l'attente d'un avis de l'AESA.
Une mesure fragile pour Greenpeace
Selon m'organisation écologiste, la décision du gouvernement est "fragile et tardive", juge-t-elle dans un communiqué. Par ailleurs, elle n’a pas "empêché la semaille d'OGM en France au cours des semaines passées".
L’initiative a pourtant été aussitôt saluée par l'eurodéputé d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) José Bové. Bruno Le Maire a "respecté la parole donnée », a-t-il expliqué. "Je suis satisfait, je le dis de façon très claire, que le gouvernement ait respecté ses engagements", a déclaré M. Bové, interrogé par l'AFP, soulagé aussi que cette décision intervienne "avant la période des semis".
19/03/2012 - 10h20 - Superlutin
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