Guillaume Lecompte-Boinet
\ 16:33
Guillaume Lecompte-Boinet
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Fabriqués par Astrium (EADS), ces "grandes oreilles" spatiales ne sont pas plus grosses qu'une machine à laver. Leur charge utile - les capteurs - et le segment sol, ont été conçus et produits par la filiale de Thales spécialisée dans la guerre électronique, Thales Systèmes Aéroportés.
"Ces satellites vont nous permettre de détecter et de cartographier la totalité de l'activité électromagnétique, c'est-à-dire toute forme de communication ou d'émission. Et surtout, on pourra analyser l'évolution de ces émissions", explique le général Yves Arnaud, le patron du commandement interarmées Espace à l'Etat-major. Une brusque augmentation des émissions dans une zone donnée - d'Afghanistan par exemple - peut être analysée comme un signe de menace imminente. Autre avantage, cette mission est par nature discrète puisque sans intrusion dans l'espace aérien.
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Il était toutefois temps que la France relance son programme d'écoute électromagnétique. Fin 2004, un premier démonstrateur baptisé Essaim avait été lancé. Mais il a été désorbité fin 2009. La France ne disposait donc plus de moyens notamment lors de l'opération Harmattan en Libye.
Théoriquement, les satellites Elisa, dont le coût atteint 110 millions d'euros, ont une durée de vie de quatre à cinq ans, soit jusqu'en 2015 ou 2016 dans le meilleur des cas. Nous aurons donc encore un trou capacitaire d'au moins trois ans, car le véritable système d'écoute électromagnétique, le programme Ceres, ne sera opérationnel au mieux qu'en 2019.
Réjouissons-nous toutefois : quand Ceres fonctionnera, la France fera partie du petit club de pays disposant de ce type de moyens, qui compte à l'heure actuelle les Etats-Unis, la Russie et la Chine.
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