La fonderie Tamaris Industries reprise par le franco-américain Hugh Aiken
Fondée en 1829 à Alès (Gard), la fonderie sera officiellement cédée le 1er mai pour un euro symbolique.
La fonderie Tamaris Industries est l’un des acteurs historiques de l’industrie alésienne. Depuis 1997, elle appartenait au groupe Delachaux, qui a lui-même été repris en juin 2011 par un fonds d’investissement britannique, CVC. C’est celui-ci qui a décidé de se séparer de la fonderie alésienne, non stratégique pour le groupe.
C’est un investisseur franco-américain Hugh Aiken qui va acquérir la société le 1er mai prochain et qui s’engage à investir 7 millions d’euros pour moderniser et équiper l’usine.
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Hugh Aiken, 67 ans, est déjà à la tête de plusieurs fonderies en Europe, via son fonds d’investissement Sekco, dont une autre fonderie historique française, la fonderie De Dietrich à Niederbronn (Alsace) créée en 1769, une fonderie en Pologne et une autre en Allemagne. Au total, son groupe emploie plus de 1 000 salariés pour un chiffre d'affaires de 116 millions d’euros.
Tamaris Industries fabrique des pièces pour la sidérurgie, l’automobile, la construction navale et les machines-outils. Elle emploie aujourd’hui 72 permanents et 35 intérimaires. Le repreneur compte porter l’effectif à 200 personnes dans les cinq ans, en triplant le chiffre d’affaire. Il va pour cela travailler un nouveau marché, celui des pièces pour les éoliennes.