La fonderie Loiselet reprise par un investisseur franco-algérien
Rebaptisée Fondiel, elle est reprise par l’homme d'affaires Khelfaoui Boubekeur. Les 83 salariés du site de Dreux (Eure-et-Loir) sont conservés.
Un nouveau départ pour la fonderie Loiselet à Dreux (Eure-et-Loir). Placée en redressement judiciaire depuis le début de l'année dernière par le tribunal de commerce de Chartres, la fonderie Loiselet a finalement été reprise par des investisseurs algériens durant l'été. Les 83 salariés encore dans l'entreprise ont été conservés. Ils étaient 107 au moment du placement en redressement il y a un an.
Le nouveau président de cette fonderie pour l'automobile est Khelfaoui Boubekeur. Il a décidé de rebaptiser l'entreprise, qui prend le nom de Fondiel, pour Fonderie industrielle d'Eure-et-Loir. Durant l'automne, il a fermé l'établissement secondaire de Nogent-le-Roi (Eure-et-Loir) et augmenté le capital qui atteint désormais 2,4 millions d'euros. Cet homme d'affaires a notamment des participations dans SGH, une société qui possède des résidences hôtelières en Île-de-France.
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L'ex-fonderie Loiselet s'était fait connaitre en relocalisant des productions de Chine vers la France, en mettant en avant les gains de compétitivité et l'effacement des coûts de transports. L'ancien ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, avait soutenu sa démarche en visitant le site en juillet 2013. Mais les investissements massifs ont plombé la trésorerie. Le passif atteignait 19 millions d'euros, dont 4 millions de dettes fournisseurs.
Stéphane Frachet
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