La fonderie alésienne Tamaris Industries liquidée
Le tribunal de commerce de Nîmes (Gard) a prononcé le 17 avril la liquidation judiciaire de la fonderie qui employait 75 salariés. Ces derniers occupent le site et espèrent toujours un projet de reprise. Ils seront reçus le 30 avril en sous-préfecture.
La fonderie alésienne Tamaris Industries, qui employait 75 salariés, sera liquidée a décidé le tribunal de commerce de Nîmes (Gard), mercredi 17 avril. La fonderie, dont les origines remontent à 1829, connait une histoire mouvementée depuis mai 2012 et son rachat pour 1 euro symbolique par l’Américain Hugh Aiken à Delachaux Industries. Ce dernier avait annoncé son intention d’injecter 7 millions dans l’usine d’Alès (Gard), puis il a contesté devant le tribunal des procès-verbaux de conformité et le montant du besoin en fonds de roulement au moment de la cession.
En donnant raison à Hugh Aiken le 4 avril, le tribunal de commerce de Nîmes avait cassé la vente et réintégré Tamaris dans le giron de Delachaux qui a fait appel. Celui-ci n’ayant pas l’intention d’injecter de l’argent dans la fonderie, le tribunal de commerce a donc prononcé la liquidation de Tamaris Industries, alors que la période d’observation de la procédure de sauvegarde déclenchée le 14 décembre 2012 devait s’achever mi-mai.
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"Depuis le 4 avril, nous n’avions eu aucun contact avec Delachaux ni avec Hugh Aiken. Personne ne voulait de l’entreprise, c’était la patate chaude, indique Julien Vitrani, délégué syndical CGT présent à l’audience du 17 avril. Au tribunal, nous avons entendu que le passif serait de 7,2 millions d’euros."
Les ouvriers de l’ancienne Tamaris Industries se relaient pour occuper le site de la fonderie, "afin de garder intact l’outil de travail" et préserver l’actif productif.
Sylvie Brouillet
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