La finale de l'Euro de football ne doit pas se tenir à Londres, estime un eurodéputé
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La veille, le président du Conseil italien, Mario Draghi, avait déjà demandé que ce match ne se joue pas en Angleterre en raison de la hausse du nombre de cas de contaminations liés au variant Delta, apparu pour la première fois en Inde.
L'Union des associations européennes de football (UEFA), l'instance dirigeante du football européen, a cependant déclaré qu'elle n'avait pas l'intention de remplacer le stade de Wembley, hôte des demi-finales et de la finale, par une autre enceinte.
La pression sur l'UEFA s'accentue cependant.
"Notre santé est prioritaire. La propagation du variant Delta ne permet pas aux 40.000 spectateurs d'assister à la finale dans le stade de Londres", a déclaré mardi Peter Liese, cité dans un communiqué.
Le député européen a en outre adressé une lettre au président de l'UEFA, Aleksander Ceferin, pour l'exhorter à choisir un autre site pour la finale, en se basant uniquement sur des critères de santé publique.
"Les sites alternatifs ne devraient pas être choisis par l'UEFA en fonction de l'endroit où le plus de spectateurs est autorisé, mais en fonction du stade ou de la ville qui offre la meilleure protection en termes d'hygiène et de santé", écrit Peter Liese, membre de la CDU (Union chrétienne-démocrate), le parti de la chancelière allemande Angela Merkel.
Peter Liese a également demandé que Budapest, qui a accueilli samedi le deuxième match des Bleus contre la Hongrie, ne soit pas une alternative à Wembley. La Hongrie a décidé de n'imposer aucune jauge pour l'accueil des spectateurs dans ses stades durant l'Euro.
(Reportage Francesco Guarascio; version française Claude Chendjou, édité par Sophie Louet)