La fin des hausses d'impôts dépendra de l'économie, dit Moscovici
PARIS (Reuters) - Faire de 2014 la dernière année d'augmentation des impôts dépendra de l'état de l'économie française et de la croissance, a déclaré dimanche le ministre de l'Economie Pierre Moscovici.
"En 2014, nous limiterons la hausse des prélèvements obligatoires à 0,3% du PIB et je souhaite que ce soit la dernière année où ils augmenteront", avait-il indiqué dans un entretien au Parisien-Aujourd'hui en France.
"Bien sûr toutes les politiques dépendent d'un paramètre qui est la croissance", a-t-il précisé un peu plus tard en marge des Rencontres économiques d'Aix-en-Provence.
"Je souhaite que ce soit la dernière année d'augmentation des prélèvements obligatoires parce que je pense en effet qu'il importe que cela puisse ensuite connaître une pente qui soit celle de la stabilité et ensuite, à terme, une diminution", a-t-il ajouté.
Invitée de BFM Politique, l'ancienne candidate socialiste à l'élection présidentielle de 2007, Ségolène Royal, a une nouvelle fois appelé le gouvernement à suspendre les hausses d'impôts.
"Il ne faut plus de hausse d'impôts, commençons par faire rentrer toute l'évasion fiscale", a dit la vice-présidente de la Banque publique d'investissement (BPI).
"Il faut arrêter maintenant les augmentations d'impôts, psychologiquement même si c'est infime, ça pèse sur les acteurs économiques alors que l'évasion fiscale va bien au delà de ce que donneraient des rentrées fiscales dues aux augmentations d'impôts", a-t-elle ajouté.
Marine Pennetier, avec Michel Rose