La filière plasturgie et composites défend sa vérité sur les plastiques
Polyvia, l’organisation qui rassemble les transformateurs de polymères, a présenté, jeudi 10 mars à Paris, son livre blanc intitulé « Le plastique, l’atout bas carbone ». Le rapport compile chiffres et témoignages pour démontrer l’indispensable utilité de ce matériau décrié face à la menace climatique. L’occasion pour ses représentants de rappeler les engagements de la profession en faveur d’une nouvelle économie des plastiques.
Réconcilier la société avec le plastique ? L’union des transformateurs de polymères Polyvia s'y attelle. Après des années de plastique bashing et d’images de mers polluées, l’organisation professionnelle qui regroupe 1600 entreprises (85 000 salariés) invite à dissocier la mauvaise gestion des déchets et de ses conséquences du matériau lui-même, dont les caractéristiques font un atout à l’heure du défi climatique. Pour l’expliquer, le syndicat a présenté, jeudi 10 mars, son livre blanc intitulé « Le plastique, l’atout bas carbone ». Avec pour fil rouge la rationalité, le document, au format magazine, égraine au fil de sa soixantaine de pages les analyses, constats et réflexions d’une quinzaine d’experts et d’observateurs, parmi lesquels des représentants de l’industrie, de l’enseignement, de la recherche…
De la question des alternatives au matériau aux enjeux auxquels ce dernier répond, jusqu’aux défis environnementaux, le support de communication est présenté comme un outil pédagogique à l’intention des adhérents de Polyvia, mais aussi des acteurs de la société civile. « On avance des éléments permettant d’objectiver des usages et faire la preuve que le plastique peut créer de la valeur », indique Emmanuelle Perdrix, la présidente de Polyvia qui veut partager « la vision d’une filière engagée dans l’économie circulaire » et assume le débat contradictoire.
600 000 tonnes de plastique recyclé [...]
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