La filière nickel pressée de tourner la page du référendum en Nouvelle-Calédonie
Le troisième référendum organisé le 12 décembre en Nouvelle-Calédonie devrait voir une nouvelle fois la victoire du "non" à l'indépendance. L'avenir de la filière du nickel fait partie des grands enjeux de la période de transition qui va suivre.
Est-ce vraiment le dernier? Dimanche 12 décembre, la Nouvelle Calédonie organise le troisième référendum sur l’avenir du territoire prévu par les accords de Nouméa. Par deux fois, en 2020 comme en 2018, les électeurs se sont massivement prononcés contre son indépendance, par 56,7% de non il y a trois ans, puis d’une plus courte avance de 53,3% des voix l'en dernier. Cette fois, l’élection est boycottée par les indépendantistes du FLNKS. Dans ces conditions, le résultat en faveur du « non » à l’indépendance ne fait pas beaucoup de doute. Mais il n’apportera aucune réponse définitive sur l’avenir du Caillou. A l’issue, le gouvernement prévoit d’ouvrir une phase de transition de dix-huit mois pour imaginer le nouveau statut institutionnel de l’île.
La filière nickel est pressée de tourner la page des incertitudes politiques. Et surtout de l’inertie qui retarde les décisions cruciales pour son avenir. Après les blocages et les manifestations fin 2020 provoqués par la vente de l’usine du sud par Vale à un consortium conduit par Trafigura, l’absence de gouvernement à Nouméa pendant cinq mois faute d’accord entre les courants indépendantistes a mis en suspens toute décision jusqu’en juillet. La vague de Covid, qui a fortement touché le territoire en septembre, puis la préparation du référendum ont achevé de geler toute avancée.
Une centrale temporaire en discussion pour la SLN [...]
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