La filière nautique se rassemble à Paris
Le Salon nautique de Paris ouvre ses portes le 3 décembre 2016 porte de Versailles. La principale manifestation française joue plus qu’un rôle de vitrine. Les nombreuses ventes qui s’y réalisent donneront une bonne indication pour une filière qui prévoit une légère croissance.
Le "Nautic", le salon nautique de Paris, c’est la grand-messe de la plaisance en France, pour la voile comme pour le moteur. Les voileux sont mis en avant, puisque toute la profession se retrouve porte de Versailles… sauf ceux qui tournent actuellement en solitaire autour du monde. Cela ne doit pas faire oublier les bateaux à moteurs, plus nombreux et qui représentent 80 % des ventes en unités.
"Les deux premiers salons français de la saison, Cannes et La Rochelle, ont été bien orientés, analyse Yves Lyon-Caen, président de la Fédération des industries nautiques (FIN). Le salon de Southampton en Angleterre était très attendu, car on redoutait les conséquences du Brexit. Or il n’y a pas eu d’impact pour cette édition." Les salons jouent beaucoup plus qu’un rôle de vitrine. Plus de 60 % de ventes en France sont réalisées sur les trois grands salons, soit un chiffre d’affaires de l’ordre 120 à 150 millions d’euros. Pour la saison 2016-2017, les professionnels tablent sur une légère progression.
La filière championne de France de l’exportation
L’industrie et les services nautiques réunissent en France 5 300 entreprises, 42 000 salariés, pour un chiffre d’affaires de 4,41 milliards d’euros. "L’industrie nautique la championne des exportations, souligne Yves Lyon-Caen. En chiffres absolus, l’aéronautique est le numéro français, mais le rapport entre exportations et importations est de huit pour le nautisme, un chiffre record." La FIN poursuit sa croisade pour faire mieux connaître les retombées économiques de la filière nautiques sur les territoires. « Quand les élus prennent la mesure de l’apport économique de la plaisance sur leur département ou leur région, ils se mobilisent ».
Cette année, les visiteurs découvriront sur le salon nautique des bateaux de 2,30 mètres (l’Optimist) à 23,17 mètres (le CNB 76), des bateaux à voile et à moteur équipés de foils et un voilier historique, le Pen Duick V d’Éric Tabarly, vainqueur de la Transpacifique en 1969 et premier bateau de course à être équipés de ballasts.
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