La filière fruits et légumes se rêve en fer de lance de la «souveraineté alimentaire» française
[Souveraineté alimentaire 3/3] – Elle est la nouvelle forteresse à défendre pour les acteurs de la filière agroalimentaire, une incantation permanente revenue en force à la faveur du Covid-19 et de la guerre en Ukraine. Dans l’ultime épisode de cette série, étude de cas de la filière des fruits et légumes. Dans le sillage du plan du gouvernement annoncé au Salon de l’agriculture, dont les premiers fonds devraient être versés en juillet, celle-ci espère regagner en autonomie.
Elle fait figure d’exemple quand il s’agit d’illustrer l’érosion de la souveraineté alimentaire française. La filière des fruits et légumes accuse le coup depuis le début du siècle, le taux d’auto-approvisionnement en la matière a chuté de 14 points depuis le début du siècle pour atteindre tout juste 50%. Un chiffre gonflé par l’évolution des pratiques de consommation : en sortant les agrumes et fruits exotiques du calcul, le taux remonte à 63%. Mais, là encore, la filière accuse d’une baisse de 11 points en vingt ans.
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