La Fédération de la plasturgie propose une base commune pour la formation à l’impression 3D
Les imprimantes 3D commencent à se frayer un chemin dans les usines. Pour faire face aux besoins croissants de formation, la Fédération de la plasturgie et des composites a publié un référentiel décrivant les compétences et connaissances nécessaires à la fabrication additive.
Quand les imprimantes 3D arriveront dans les usines – et ça commence à être le cas – il faudra des opérateurs qualifiés pour les faire fonctionner. Selon une étude de l’IPC, le centre technique des plastiques et composites, 75 % des industriels auront des besoins en impression 3D d’ici à trois ans. Et au moins deux personnes par entreprise devront maîtriser la technologie.
"Il y a urgence"
Face à ce constat, la Fédération de la plasturgie et des composites a décidé de se mobiliser. Elle a publié le premier référentiel de compétences en fabrication additive lundi 13 février (à télécharger ici)."Il y a urgence à former les industriels", avance Florence Poivey, présidente de la fédération, en guise d’introduction.
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Le référentiel de la Fédération décrit les différentes tâches associées à l’impression 3D comme préparer la machine, simuler le comportement d’une pièce, optimiser le modèle, optimiser les post-traitements, assurer la mise à niveau des équipements. Le document établit ensuite une liste des compétences associées à ses tâches comme concevoir un produit à l’aide des logiciels de CAO et de simulation, participer au développement des matériaux et machines, maîtriser les procédés de finition…
Etendre le champ des formations
L’idée est de structurer les formations déjà existantes à partir de ce descriptif et "d’étendre leur champ si besoin", explique Florence Poivey. La Fédération de la plasturgie a associé l’Education nationale à sa réflexion. "Beaucoup de lycées professionnels sont équipés d’imprimantes 3D et proposent une initiation technique à l’impression 3D. Mais dans ce référentiel nous avons voulu montrer qu’il n’y avait pas seulement des compétences techniques associés à cette technologie", explique Florence Bonnet-Touré, déléguée générale adjointe de la fédération de la plasturgie et des composites.
Le référentiel s’adresse à l’ensemble des secteurs, pas seulement aux plasturgistes. Pour l’élaborer, la fédération a interrogé 70 entreprises de la plasturgie et d’autres secteurs : l’automobile, les composites, la forge. Parmi elles : Michelin, Airbus, Bic, Mécaplast, Swatch… Un groupe de travail a ensuite été constitué réunissant industriels, chercheurs et académiques.
Le document de la fédération pourrait permettre de faire évoluer les programmes des écoles d’ingénieur, des BTS, et pourquoi pas de créer un BTS spécifique à l’impression 3D.
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