La famille Tofinou s’agrandit en cultivant sa différence
Les amateurs de belle plaisance reconnaissent un Tofinou au premier coup d’œil. Le chantier Latitude 46 présente sur le salon nautique de Paris (jusqu’au 11 décembre 2016 porte de Versailles) deux modèles atypiques qui montrent qu’un petit chantier ose innover tout conservant ses atouts de qualité et de design.
Latitude 46 fait parti de ces chantiers navals atypiques qui font la richesse du nautisme français. Ce chantier de la Rochelle (Charente-Maritime) aux méthodes artisanales a été racheté en 2015 par le groupe d’aciéries, de fonderies et de constructions métalliques Experton-Revollier, déjà propriétaire de Wauquiez. Latitude a acquis sa notoriété avec le Tofinou premier du nom, un "day boat", voilier de promenade à coque ouverte, mariant avec justesse tradition et modernité, le tout avec une finition impeccable. Depuis, ce premier modèle a fait des petits, plus grands et à la carène plus moderne, misant toujours sur le bois vernis. Quand on croise un Tofinou sur un plan d’eau, on le regarde toujours avec un peu d’envie.
Sur le salon nautique, le chantier présente deux nouveautés qui élargissent le spectre des Tofinou. Le 9.5 S, version plus performante du 9.5, grâce à des structures et un pont en fibre de carbone, ce qui se traduit par un allègement de 300 kilogrammes. "Nos clients trouvaient le Tofinou 9.5 très rapide. Nous avons voulu nous amuser avec le 9.5 S et proposer un bateau encore plus performant", explique Christian ISCOVICI, le dirigeant du chantier.
Avec le Toufinou 10.c, Latitude 46 cultive une nouvelle fois sa différence avec un voilier qu’aucun grand chantier n’aurait osé lancer car trop atypique. Premier modèle offrant une vraie cabine, il permet à deux ou quatre personnes de naviguer un week-end ou une semaine, tout en offrant un grand cockpit pour les ballades à la journée, quand les autres voiliers de 10 mètres sont conçus pour la véritable croisière en équipage. Voilier hybride, magnifique et coûteux, il montre que l’audace vient souvent des petits chantiers dont les méthodes n’obligent pas à une production en série pour armortir la production.
La famille Tofinou s’agrandit en cultivant sa différence
Tous les champs sont obligatoires
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