La famille Duval "soutient la ligne stratégique défendue par le management" d’Eramet et la cession d’Aubert & Duval
La famille Duval, qui a ouvert un dialogue avec l’Etat sur un éventuel changement de gouvernance chez Eramet, tempère ses critiques sur les choix stratégiques opérés par la PDG du groupe, Christel Bories.
C’est un fait assez rare pour être souligné. La famille Duval est sortie de son silence, le 9 mars, en transmettant à quelques rédactions – dont L’Usine Nouvelle – une réaction suite à la couverture de son désaccord avec l’Etat sur la gouvernance d’Eramet. Le 3 mars, l’Agefi avait publié de larges extraits d’un courrier adressé par le premier actionnaire d’Eramet (36,94 % des parts mais 43,78 % des voix en raison de droits de vote doubles à travers ses holdings Sorame et Ceir) à l’Agence des participations de l’Etat, deuxième actionnaire d’Eramet à travers sa filiale FSI Equation (25,7 % des parts et 30,31 % des voix), auquel il est lié depuis 1999 par un pacte d’actionnaires qui les oblige à s’accorder sur la gouvernance du groupe.
Selon l’Agefi, ce courrier émettait des critiques sur le bilan de la PDG Christel Bories au terme de ses quatre années de mandat, soulignant la multiplication par quatre de la dette nette du groupe (1,3 milliard au 31 décembre 2020) et la division par deux des fonds propres. Sont également évoquées les difficultés de la Société Le Nickel (SLN) en Nouvelle-Calédonie et le dossier Aubert & Duval.
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