Annoncée le 27 septembre par PSA et Punch Powertrain, la création d’une-coentreprise dédiée à la fabrication des futures transmissions électriques du constructeur devrait s’accompagner de la création de 400 emplois sur le site de Metz. Ces postes pourraient provenir de transferts internes au groupe.
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De mémoire de salariés, le site d’assemblage de boites de vitesse de PSA à Metz n’avait pas connu pareil investissement depuis trente ans. Le constructeur français a en effet annoncé le 27 septembre la création d’une co-entreprise avec Punch Powertrain (Yinyi Group) en vue de produire sa future génération de transmissions électrifiées e-DCT dans son usine lorraine. L’investissement de 82 millions d’euros devrait se traduire par la sortie des premières boites de vitesse à l’horizon 2022. A sa pleine cadence, en 2024, la joint-venture devrait fabriquer 600 000 boites de vitesse par an et employer 400 salariés.
Pour les salariés du site de Metz dont les effectifs sont passés de 2 200 à 1 400 en dix ans, l’annonce est de nature à rassurer. En concurrence avec leurs homologues de Valenciennes (Nord), ils avaient perdu la fabrication d’une boite de vitesse automatique sous licence Aisin en mars dernier.
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Glissement d’emplois
Si la nouvelle transmission e-DCT accompagne les ambitions de PSA dans l’hybridation légère, le schéma directeur de l’usine de Metz prévoit également de maintenir voire d’augmenter sa production de boites de vitesse manuelles. 990 000 unités de boites MA et ML sont sorties de ses ateliers en 2017.
Satisfaites de cette annonce, les organisations syndicales demeurent prudentes. "Nous avons travaillé à faire converger le statut des futures salariés [de la co-entreprise] vers un statut équivalent à celui des collaborateurs de PSA", pointe Serge Maffi, délégué syndical central SIA/GSEA.
"Les 400 emplois seront probablement occupés par des salariés PSA, peut-être par l’intermédiaire de glissement de salariés du site PSA de Trémery (Moselle) vers l’usine de Metz", avertit Philippe Petry, délégué syndical central CFDT.
En effet, l’usine de moteurs thermiques de Trémery apparait en pleine mutation. Elle a arrêté en septembre dernier une des deux lignes d’assemblage de DV6 diesel, tandis que sa ligne d’assemblage d’une "machine électrique" en partenariat avec Nidec devrait être opérationnelle au printemps 2019.
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