La croissance française plus forte que prévu avec +0,5% du PIB au deuxième trimestre
L’économie française réalise de meilleures performances qu'attendu au deuxième trimestre 2022. Avec une croissance deux fois plus élevée que les attentes de la Banque de France, l’économie du pays a été tirée par les exportations.
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Mis à jour
29 juillet 2022
Des résultats encourageants. La croissance de l'économie française a connu un rebond plus marqué qu'attendu au deuxième trimestre. La contribution positive du commerce extérieur (différence entre les exportations et les importations) a compensé l'atonie de la demande intérieure pour aboutir à une progression de 0,5% du produit intérieur brut (PIB), selon les premiers résultats publiés vendredi par l'Insee.
Une croissance deux fois plus élevé qu’attendue
Après la contraction de 0,2% du PIB de la France au premier trimestre, les économistes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne une croissance de 0,2% sur la période. Dans sa dernière prévision, publiée mi-juillet, la Banque de France tablait sur une croissance de 0,25% de l'économie française au deuxième trimestre tandis que l'Insee prévoyait une progression de 0,2% du PIB sur le trimestre écoulé, dans sa dernière note de conjoncture publiée fin juin. L'acquis de croissance pour 2022, à savoir l'évolution du PIB si l'activité stagnait au cours des deux prochains trimestres, se situait à 2,5% au 30 juin.
Alors que la demande intérieure finale constitue traditionnellement le principal moteur de la croissance française, sa contribution à l'évolution du PIB au cours du trimestre écoulé a été nulle (recouvrant notamment un recul de 0,2% des dépenses de consommation des ménages), tandis que celle des variations des stocks des entreprises, très volatile, s'est avérée faiblement positive (+0,1 point). C'est donc le commerce extérieur qui a alimenté la croissance du deuxième trimestre, avec une contribution de +0,4 point. L'Insee cite plus particulièrement les exportations de services de transport (+6,5%) et des dépenses des voyageurs étrangers en France (+8,6%). Les exportations de biens ont, quant à elles, enregistré un recul.
Du côté de l'industrie, "la production des branches manufacturières ralentit après le rebond enregistré au premier trimestre (+0,6 % après +1,3 %)" informe l'Insee. La production des industries agroalimentaires baisse (-1,2%) tout comme la production d'énergie, eau et déchets (-1,1%). La production de matériel de transport rebondit (+4,9%) même si cette performance reste en deçà du niveau d'avant la crise sanitaire.
Evolution trimestrielle de la croissance française. Source : Insee.
Avec Reuters, rédigé par Myriam Rivet, édité par Kate Entringer
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