La CGT d'Engie appelle à la grève et veut des augmentations
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Le syndicat réaffirme en outre dans un communiqué que, selon lui, le plan d'Engie se traduira par 10.000 suppressions d'emplois en trois ans, un chiffre dont le groupe rappelle qu'il l'avait déjà démenti au mois de juin.
La CGT reproche à la direction d'ignorer ses revendications et de multiplier les pressions sur les salariés, et demande pour eux "un socle commun", avec notamment une augmentation de salaire d'au moins 100 euros et des primes d'ancienneté mais aussi l'arrêt "du plan de rigueur" et "des suppressions d'emplois".
La directrice générale d'Engie, Isabelle Kocher, avait pour sa part indiqué en septembre que le groupe n'envisageait pas de réductions d'effectifs massives ni de plans sociaux dans le cadre de sa transformation.
Engie, dont l'Etat français détient environ 33% du capital, employait près de 155.000 personnes à fin 2015, dont 74.000 en France.
(Benjamin Mallet, édité par Dominique Rodriguez)