La Bourse de Tokyo finit en baisse de 2,17%
TOKYO (Reuters) - La Bourse de Tokyo a fini en nette baisse de 2,17% mercredi, dans un marché dépourvu de nouveaux éléments d'impulsion et affecté par la remontée du yen.
L'indice Nikkei a perdu 314,23 points à 14.170,49 et le Topix, plus large, a cédé 18,28 points (-1,53%) à 1.175,16.
La séance a été heurtée, le Nikkei ouvrant d'abord en hausse, dans la foulée de son avance de 0,20% mardi, avant de virer à la baisse et de reculer jusqu'à 14.114 points, un plus bas depuis le 6 septembre. L'indice phare de la place japonaise reste toutefois en hausse de 38% depuis le début de l'année.
Le plan de relance annoncé mardi par le gouvernement pour atténuer l'effet de la hausse programmée de la TVA, qui avait déjà largement été inscrit dans les cours, n'a ainsi pas suffi à donner un nouvel élan au Nikkei.
"Maintenant que le plan du Premier ministre a été pris en compte (...) les investisseurs s'inquiètent sur le plafond de la dette aux Etats-Unis plus que sur la fermeture des services de l'Etat fédéral", a noté Naoki Fujiwara, gérant de fonds chez Shinkin Asset Management.
L'Etat fédéral américain est resté paralysé mardi, pour la première fois depuis dix-sept ans, sans que se dégage une solution de compromis budgétaire entre le président Barack Obama et ses adversaires républicains.
Au-delà de la fermeture des administrations fédérales américaines, état de fait qui n'inquiète guère, à ce stade, les intervenants de marché, ceux-ci pourraient redevenir nerveux à l'approche du 17 octobre, date autour de laquelle les Etats-Unis risquent d'atteindre le plafond légal de la dette fédérale, ce qui les placerait de facto en situation de défaut, une situation bien plus redoutable a priori que le "shutdown".
Contre la tendance, l'action de l'opérateur mobile Softbank a gagné 4,02% pour finir non loin d'un pic de 13 ans et demi. La société, qui vend les iPhones d'Apple au Japon, a vu son titre augmenter de 10% depuis que le groupe américain a présenté le mois dernier les nouvelles versions de son smartphone.
Tomo Uetake, Benoit Van Overstraeten pour le service français