L'UE va autoriser le mariage incertain entre LVMH et Tiffany
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\ 13h36
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Après le feu vert donné par les autorités taiwanaises de la concurrence fin septembre, l'avis de la Commission européenne constitue la dernière des dix autorisations antitrust requises par cette opération.
Le groupe de Bernard Arnault a annoncé le 9 septembre dernier qu'il ne pouvait plus "en l'état" boucler l'acquisition de Tiffany, évoquant notamment la gestion du joaillier pendant l'épidémie et une demande du ministère français des Affaires étrangères de différer le mariage "en réaction à la menace de taxes sur les produits français formulée par les Etats-Unis".
Tiffany a riposté en portant l'affaire devant la justice, accusant LVMH de violer ses engagements en se retirant ainsi du projet; LVMH en a fait de même en arguant que la mauvaise gestion du joaillier pendant la pandémie de coronavirus l'autorisait à abandonner le projet.
Un procès sur le litige opposant les deux sociétés est prévu pendant quatre jours à compter du 5 janvier prochain devant un tribunal du Delaware.
La Commission européenne devrait rendre sa décision d'ici le 26 octobre.
(Foo Yun Chee; version française Henri-Pierre André)