L'UE toujours sans définition pour les perturbateurs endocriniens
Un vote des États membres pour s'accorder sur une définition commune des perturbateurs endocriniens à Bruxelles (Belgique), prévu le 28 février, a finalement été repoussé. Mais sans date fixée désormais. La Commission européenne aurait préféré renoncer dans l'immédiat en raison d'un manque de consensus. Certains pays, France en tête, continuent de contester les propositions de critères qui avaient été annoncées au début de l'été 2016 par l'UE (CPH n°765). Ségolène Royal, ministre de l'Environnement, a regretté que la « définition modifiée par la Commission ne soit toujours pas acceptable » et que la Commission européenne n'a pas retenu deux demandes émises par la France : celle de « prendre en compte les perturbateurs endocriniens présumés et pas seulement avérés » et celle de « tenir compte de la plausibilité des effets sur santé de ces substances ». L'UE continuera de travailler sur le sujet mais n'a pas indiqué d'échéance pour ses conclusions.