La CE s'est refusée à tout commentaire.
L'exécutif européen a jusqu'au 7 avril pour dire s'il impose des taxes provisoires sur les importations d'acier laminé, à la suite de plaintes pour concurrence déloyale.
Les sources, qui ont souhaité garder l'anonymat, ont dit que la Commission avait renoncé à des taxes provisoires mais que l'enquête continuait.
La fédération professionnelle Eurofer assure que ces droits sont indispensables pour protéger un secteur qui se remet à peine de l'effondrement des prix de l'acier en 2015.
"Si la Commission ne cible pas la surproduction, au-delà de la Chine, elle expose notre secteur aux forces destructives que représentent les capacités excédentaires mondiales d'acier", déclare Eurofer dans un communiqué.
Ne pas taxer les importations de produits de l'acier laminé à chaud en provenance d'Iran et de quatre autres pays, serait incompréhensible, ajoute la fédération.
Eurofer s'est toujours inquiété de la Chine mais le premier producteur mondial d'acier a commencé à réguler sa production. Quant à l'Inde, elle voit sa croissance ralentir.
La fédération dit désormais percevoir une nouvelle menace sourdre en Iran. Téhéran voit dans l'acier un secteur susceptible de doper sa croissance économique après la levée des sanctions internationales.
Selon un rapport de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) que s'est procuré Reuters, les capacités de production d'acier ont augmenté de 1,4% en 2016 par rapport à 2015, atteignant 2,39 milliards de tonnes .
(Barbara Lewis et Georgina Prodhan, Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)
Conférence
MATINÉE INDUSTRIE DU FUTUR
100% digital , live et replay - 27 mai 2021
Gestion industrielle et Production
Comment rebondir après la crise 2020 et créer des opportunités pour vos usines
Formation
Espace de travail et bien-être des salariés
Paris - 01 juin 2021
Services Généraux
Optimiser l’aménagement du bureau