L'italien Harry's-Barilla mobilise 15 millions pour ses usines françaises
Le groupe investit dans ses six usines françaises en 2012. Objectif : économiser l'eau et l'énergie et tendre vers des produits sans additifs.
Harry's, filiale de l'italien Barilla (4,1milliards de ventes, 16 000 salariés), investit 15 millions d'euros dans ses six usines françaises afin d'améliorer l'outil de production.
Les sites historiques de Châteauroux (Indre) sont concernés au premier chef, ainsi que les usines de Talmont-Saint-Hilaire (Vendée), Saint-Vulbas (Ain), Gauchy (Aisne) et Valenciennes (Nord).
"Depuis l'an dernier, nous diminuons les additifs (colorants, conservateurs) dans nos recettes, ce qui nécessite de nombreuses adaptations des process de fabrication. La suppression des additifs équivaut à 10-15 % de hausse du prix de revient", explique Jacques Laurent, directeur de l'usine de Montierchaume (Indre), qui sert les deux tiers du territoire français en pains de mie et brioches Doo Wap.
L'an dernier, 1 million d'euros a été consacré à l'installation de quarante-six compteurs électriques séparés, pour affiner les économies d'énergie sur les cinq lignes de production.
Cette enveloppe a aussi servi à la lutte anti-incendie. "Nos productions sont très dépendantes de la saisonnalité. Il est donc impossible de rattraper un retard. Un incendie serait très préjudiciable", décrit Giovani Palopoli, directeur industriel France pour le groupe Barilla.
A noter que l'usine de Saint-Vulbas (Ain), près de Lyon, a commencé l'an passé la production de brioches Doo Wap pour l'Italie. "Le succès est au rendez-vous", assure Giovani Palopoli.
Stéphane Frachet