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Pour l'Insee, la reprise économique française interviendra à la fin de cette année, avec notamment une stabilisation du taux de chômage.
Avec
Mis à jour
04 octobre 2013
Le produit intérieur brut (PIB) de la France devrait stagner au troisième trimestre puis repartir de l'avant pour retrouver fin 2013 son niveau d'avant-crise, estime l'Insee.
Dans une note de conjoncture publiée le 3 octobre, l'institut a revu en conséquence à la hausse ses prévisions pour l'emploi dans le secteur privé pour le deuxième semestre et anticipe désormais, avec la forte hausse en parallèle des emplois aidés, une stabilisation du taux de chômage fin 2013.
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Pour l'Insee, l'embellie de la conjoncture européenne constatée depuis le printemps est appelée à se poursuivre, même si les chiffres du troisième trimestre devraient accuser un contre-coup au rebond vigoureux enregistré au deuxième.
Pour la France, après ses +0,5% du deuxième trimestre, la croissance stagnerait au troisième trimestre avant d'accélérer à nouveau au quatrième (+0,4%).
"Quand on fait le calcul, on voit qu'on retrouverait là enfin le niveau (de PIB) qu'on avait au seuil de la crise début 2008", indique Cédric Audenis, chef du département conjoncture de l'Insee.
Avec une croissance annuelle potentielle de l'économie française qui était alors estimée entre 1,5% et 2,0%, ce sont dix points de PIB qui se sont évaporés depuis, souligne-t-il.
Pour 2013, la croissance moyenne du PIB s'établirait à 0,2%, une reprise très modeste après la stagnation de 2012. Mais en glissement annuel, elle s'établirait à 0,8% à la fin du 4e trimestre, un niveau qui reflète mieux sa dynamique actuelle, contre -0,3% fin 2012.
Cela permettrait, selon l'institut, à la France d'aborder 2014 avec un acquis de croissance de 0,4%.
"Si la tendance anticipée par l'Insee se confirme au cours des prochains trimestres, notre prévision de croissance de 0,9% pour 2014 pourra être dépassée", a déclaré le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici, dans un communiqué.
Dans ses précédentes prévisions, fin juin, l'Insee tablait sur une stagnation du PIB au 3e trimestre et une croissance de 0,2% au 4e après une hausse limitée à 0,2% au 2e, le tout devant se traduire par un recul de 0,1% sur l'ensemble de 2013.
LE TAUX DE CHÔMAGE STABILISÉ À 11%
L'amélioration intervenue depuis est générale à la zone euro, pour laquelle l'Insee anticipe des croissances de 0,1% et 0,3% aux 3e et 4e trimestres, ce qui orientera positivement la demande extérieure adressée à la France.
La stagnation du PIB français du 3e trimestre tiendrait surtout à un léger recul de la production industrielle et à un retour à la normale de la consommation de produits énergétiques après son envolée du printemps du fait de la mauvaise météo.
Pour l'Insee, l'amélioration du climat des affaires constatée pour tous les secteurs dans sa dernière enquête mensuelle (voir ) est annonciatrice du rebond de l'activité du quatrième trimestre.
Celui-ci serait alimenté en outre par une accélération progressive du secteur de la construction dans le sillage du redressement des mises en chantier observé au premier semestre.
Le retour à la croissance permettrait de limiter la casse dans l'emploi et l'Insee ne prévoit plus que 31 000 suppressions nettes d'emploi dans le secteur privé au second semestre (24 000 au 3e trimestre, puis 7 000 au 4e) contre 76 000 auparavant.
Avec la montée en puissance des emplois d'avenir, qui viendront gonfler le nombre des emplois aidés, l'institut anticipe un taux de chômage qui progresserait encore de 0,1 point au 3e trimestre, à 11,0%, puis se stabiliserait à ce niveau au 4e après une hausse ininterrompue depuis la mi-2011.
A la question de savoir si une inversion de la courbe du chômage est ensuite possible, comme le promet le gouvernement, Cédric Audenis répond que l'activité de 2014, sur la base d'une croissance de 0,8% à 0,9% anticipée par le consensus actuel des économistes, ne suffira pas à faire repartir l'emploi marchand.
Sachant que l'économie française doit absorber chaque année une hausse de la population active de 120 000 personnes, "pour avoir une baisse du chômage, il faudra que l'emploi aidé continue à augmenter à un rythme soutenu et que les effets du crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE) montent en charge rapidement", dit-il.
L'Insee reste "relativement confiant" sur le fait que le CICE aura à terme un impact important sur les créations d'emplois, qui pourrait s'élever à quelques centaines de milliers. "Mais la question est de savoir s'il se matérialisera dès 2014", souligne l'économiste.
(avec Reuters)
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