L'innovation au cœur de la stratégie de Siemens-Alstom pour concurrencer CRRC
PARIS (Reuters) - La nouveau groupe ferroviaire franco-allemand Siemens-Alstom s'efforcera de faire concurrence au géant chinois CRRC non sur les prix mais sur l'innovation, a déclaré samedi 30 septembre son futur patron, Henri Poupart-Lafarge.
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Mis à jour
02 octobre 2017
L'annonce cette semaine de la création du nouveau groupe, qui sera détenu à 50% par l'allemand Siemens, vise notamment à mettre sur pied un champion européen capable de faire front au chinois CRRC, dont les prix sont beaucoup plus compétitifs.
Il est prévu que l'actuel PDG d'Alstom, Henri Poupart-Lafarge, prenne la direction de la nouvelle entité. "Nous n'allons pas faire de la concurrence à CRRC sur le prix, nous allons faire de la concurrence à CRRC grâce à notre innovation", a-t-il déclaré à France Inter. "Et c'est en cela que l'addition des experts de Siemens et d'Alstom (...) est absolument indispensable, pour pouvoir apporter sur le marché de la technologie innovante."
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Il a réaffirmé que l'accord de fusion comprenait un engagement à maintenir l'emploi des activités ferroviaires d'Alstom en France pendant quatre ans et à ne pas fermer ses sites français pendant la même période, à compter de la conclusion effective de l'opération, dans environ une année.
"Les quatre ans sont là pour donner une visibilité (...) Quatre ans c'est la période de transition", a-t-il dit.
Retrouvez notre dossier : Alstom et Siemens, naissance d'un géant du ferroviaire
Pour Reuters, Emmanuel Jarry
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