"L’ingénieur est un couteau suisse!" Marko ErMan, directeur technique de Thales, répond aux questions de deux élèves ingénieurs
Le métier de l’ingénieur, son rôle dans l’industrie, son évolution dans un environnement plus contraint, les défis qui l’attendent... Le directeur technique de Thales Marko ErMan a répondu aux questions de deux élèves ingénieurs.
Christophe Bys.- Ce que vous faites aujourd’hui correspond-il à ce qu’imaginait le diplômé de Polytechnique à sa sortie de l’école ?
Marko ErMan.- À peu près. J’avais visité des usines lorsque j’étais en classe préparatoire et cela m’avait peu passionné. Pourtant, à 8 ans, je rêvais déjà de sciences et de technique. Je savais dans quelle direction je voulais aller, même si j’ai effectué mon stage de Polytechnique au musée du Louvre ! Ma passion pour les sciences et la technique m’a conduit à préparer, en parallèle de mon premier emploi, un doctorat de troisième cycle en sciences. Je voulais goûter à la recherche fondamentale. L’exercice d’une thèse c’est se saisir d’un problème mal défini sans savoir s’il existe une solution. C’est un projet dans la durée, où il faut être autonome, c’est-à-dire le contraire du bachotage des grandes écoles.
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