L'industrie nautique croule sous les demandes mais peine à s'approvisionner pour y répondre
A l'occasion du salon Nautic, qui s'ouvre Porte de Versailles à Paris le 4 décembre, le nautisme affiche un dynamisme insolent, sans même avoir souffert de la crise. Mais pour répondre aux carnets de commande bien remplis, les constructeurs souffrent de pénuries de matières, de composants et de main d'oeuvre.
Ils l’attendaient depuis 24 mois : les professionnels du secteur nautique ouvrent ce samedi 4 décembre le salon Nautic, après l’annulation de l’édition 2020 à cause de la pandémie de Covid-19. Pendant une semaine, près de 800 exposants sont réunis autour de l’univers nautique : fabricants de voiliers, de bateaux à moteurs mais aussi une large gamme d’équipementiers, allant du mobilier de cuisine aux spas et jacuzzi.
Organisé à Porte de Versailles, le salon présente 20% de superficie d’exposition en moins par rapport à la précédente édition. Mais il ne faut pas s’y méprendre : « Jamais l’industrie nautique n’a été dans une situation aussi favorable depuis 2008 », selon Yves Lyon-Caen, directeur de la Fédération des Industries Nautiques (FIN), organisatrice de l’évènement. La diminution de la superficie d’exposition est due à des restrictions sanitaires. Le marché est en réalité très tendu, avec un renforcement de la demande et des pénuries du côté de l’offre.
Des carnets de commande qui débordent
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