L’industrie ferroviaire française s’inquiète du silence de l’État
Les graves difficultés financières rencontrées par les régions, leurs Autorités organisatrices de mobilités (AOM) et la SNCF font craindre le pire aux industriels de la filière ferroviaire. Ils demandent au gouvernement d’être aidés comme dans l’automobile et l’aéronautique.
L’État français s’est montré généreux avec l’aéronautique et l’automobile. Le sera-t-il tout autant avec le ferroviaire, mode de transport le mieux adapté à la lutte contre le réchauffement climatique et qui s’inscrit parfaitement dans la politique du Green Deal ? C’est la question que se posent les régions et leurs Autorités organisatrices de mobilités (AOM), mais aussi la SNCF, et par ricochet les industriels du ferroviaire. Par un courrier en date du 11 juin, ils s’étaient adressés au chef de l’État pour lui demander de réagir.
"De nombreuses perspectives étaient en cours de développement avant la crise du Covid-19, en particulier la mise en place d’un réseau digitalisé et intelligent sur lequel circuleront des trains décarbonés de nouvelle génération à batterie ou à hydrogène, au service du territoire et du développement durable. Parallèlement s’opérait une nouvelle révolution du transport urbain avec la mise en œuvre du Grand Paris et du renouvellement intégral du parc de matériel roulant de la RATP, avec une forte part d’autonomisation", écrivaient la Fédération des industries ferroviaires (FIF) et plusieurs patrons du secteur.
IDFM en cessation de paiement le 8 juillet
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