[L'industrie c'est fou] Une étudiante met au point un costume de dinosaure grandeur nature
Quelques tuyaux en PVC, un peu de ruban adhésif, beaucoup de volonté et d'ingéniosité et hop, un dinosaure grandeur nature ! L'équation paraît simple, et a été concrétisée par une étudiante ingénieure hollandaise... sur son temps libre !
Durant leur temps libre, les étudiants aiment généralement se reposer, lire des bouquins, jouer à la console ou encore aller boire des bières jusqu’à l’intoxication. Esmée Kramer ne mange pas de ce pain-là. Cette étudiante ingénieure hollandaise a décidé de mettre au point un genre de costume amovible de dinosaure parce que "ça pourrait être cool de le faire, alors pourquoi pas ?" La jeunesse est formidable !
Dans une publication LinkedIn, l’ingénieuse demoiselle détaille ses procédés de fabrication. On y apprend qu’elle a opté pour des tuyaux en PVC de 5/8 pouce (1,5875 cm) et 3/4 pouce (1,905 cm), "légers et bon marché" et "faciles à utiliser". Lorsqu’ils sont chauffés, il est alors possible de les plier sur eux-mêmes et autour d’autres tubes, de quoi créer des points de rotation.
Esmée Kramer a d’abord commencé par construire le cadre autour d’elle. Les points rotatifs qui le composent (en rouge sur la photo ci-dessus) font fonctionner le corps comme une balançoire dont elle est le pivot. En tirant ou poussant le cou, le corps se penche vers l'avant ou l'arrière. Pour cela, il est nécessaire que les deux côtés de la structure (tête et queue) fassent à peu près le même poids.
Le cou se compose de trois tuyaux en PVC reliés par du duct tape (ruban adhésif toilé) parce que "le duct tape, c’est génial". Le tout est attaché au corps grâce à un cadre et une corde, ce qui lui permet de rester à sa place tout en pouvant se déplacer de quelques centimètres, et se tourner.
Trouver un moyen de faire bouger la tête dans toutes les directions a été "la partie la plus difficile" : "Je voulais être capable de déplacer la tête de haut en bas, de gauche à droite et de tourner, bien que la partie rotative soit déjà fixée avec l'attache du cou", explique l’étudiante. Elle a donc conçu un genre de guidon directionnel dans le cadre, relié à la tête par des cordes. Pousser vers la gauche la fait se tourner vers droite, faire de même à droite la fait aller vers la droite, etc… Pour ouvrir et fermer la bouche, elle s’est également servi d’un vieux câble de frein.
Également amovible, la queue est composée de plusieurs morceaux de tuyau d’arrosage et d’un bâton en fibre de verre qui lui permet de rester droite.
Et maintenant ? Esmée Kramer ne compte pas laisser son projet moisir dans la cave. Elle prévoit de lui ajouter des haut-parleurs et de la mousse, histoire de le rendre encore plus réaliste et de bien peur à mamie à Noël. Ah, ces ingénieurs…
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