[L'industrie c'est fou] Dans un cabaret nantais, humaines et machines dansent côte à côte
Progrès ou régression de l'humanité ? Un club de strip-tease nantais (Loire-Atlantique) ouvre un débat éthique en faisant danser des machines à côté de ses employées.
Attention, NSFW (not safe for work). Après les machines marionnettistes, la robotique continue de contaminer les arts vivants. Cette fois, les robots s’essayent à la danse au club de strip-tease SC Club de Nantes (Loire-Atlantique), du 3 au 28 septembre. Une rencontre entre la technologie et la vie nocturne assez déroutante.
L'oeuvre d'un artiste contre la surveillance
Au départ, les robots-danseuses étaient une oeuvre de l’artiste anglais Giles Walker. Elles avaient été présentées à l’occasion du salon technologique CES 2018 à Las Vegas (Nevada, États-Unis). Assemblées à partir de pièces automobiles, de caméras de surveillance et des matériaux de récupération, elles symbolisent l’idée du voyeurisme. Elles visaient aussi à dénoncer l’important réseau de caméras de surveillance à Londres.
D’un point de vue strictement technologique, les mouvements sont assez limités. On se souvient de robots danseurs un peu plus inspirés chez Kuka Robotics ou au Robotic Systems Lab. Mis en situation à côté de danseuses humaines, les automates de Giles Walker intriguent tout de même. Grâce ou à cause d’eux, l’androïde go-go danseuse, motif récurrent de la science-fiction, devient réalité. Prouesse technologique ou nouvelle manifestation du patriarcat ? Le spectacle marche sans doute sur une ligne de crête et chacun se fera son idée.
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