L’idée d’une fonderie avancée de puces en Europe n’a aucun sens, critique un analyste
La Commission européenne milite pour la création en Europe d’une fonderie avancée de puces. Une idée audacieuse mais qui n’a pas de sens, selon un analyste du cabinet Yole Développement, qui préconise plutôt le renforcement de l’écosystème européen existant de semi-conducteurs.
La Commission européenne milite pour la création en Europe d’une fonderie avancée de puces électroniques comme il en existe à Taïwan, en Corée du Sud et bientôt aux Etats-Unis. Selon le Commissaire en charge du Marché intérieur, Thierry Breton, grand défenseur du projet, cette usine devrait pouvoir fabriquer non seulement la génération nec plus ultra actuelle de 5 nanomètres mais aussi les générations futures de 3 et 2 nanomètres. L’investissement correspondant n’est pas encore fixé mais pourrait selon les experts se monter à la bagatelle des 30 milliards de dollars.
Une décision cruciale
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