L’extinction de la centrale à charbon de Cordemais, un futur grand vide en bord de Loire
L’arrêt de la centrale à charbon de Cordemais, au plus tard en 2026 (sauf rebondissement lié à la crise européenne de l'énergie), laissera une emprise de 130 hectares sur la rive nord de la Loire et près de 500 salariés sans emploi. Les projets de réindustrialisation restent à inventer.
La fin d’Ecocombust, à l'été 2021, a sonné le glas de la centrale électrique de Cordemais, dont les cheminées dominent depuis un demi-siècle la Loire, en aval de Nantes (Loire-Atlantique). A moins que le nouvel appel à manifestation d'intérêt lancé mi-février par le ministère de la Transition écologique lui offre une nouvelle chance. Après cinq ans de R&D, EDF et Suez, son partenaire industriel, avaient dû tirer un trait sur ce projet qui visait à transformer la centrale à charbon en usine de pellets, des combustibles composés de déchets de bois. La facture de 135 millions d’euros s’annonçait salée pour une aventure sans perspective de rentabilité, selon EDF. La crise russe pourrait remettre le projet sur les rails... mais rien n'est encore fait.
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