L’Europe peut-elle vraiment rattraper Samsung et TSMC dans la production de puces ?
Alors que l’idée d’une fonderie avancée de puces en Europe fait débat, le cabinet IC Insights estime qu’il faudrait investir au moins 30 milliards de dollars par an pendant cinq ans pour se hisser au niveau de Samsung ou TSMC dans les technologies de production. Un effort incommensurable que seule la Chine peut consentir. Et encore faut-il qu’elle puisse accéder aux technologies occidentales.
L’idée d’une fonderie avancée de puces en Europe, lancée par le Commissaire européen au Marché intérieur, Thierry Breton, fait débat. Elle s’inscrit dans une stratégie plus globale de la Commission européenne visant à doubler la production de semi-conducteurs sur le Vieux Continent à 20 % en 2030, contre 10 % aujourd’hui.
Intel détrôné
Ce projet est censé hisser l’Europe au niveau technologique des deux fondeurs de puces actuellement les plus avancés au monde : le taiwanais TSMC et le coréen Samsung. Impossible selon IC Insights, un cabinet spécialisé dans les semi-conducteurs.
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