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L’esthétique médicale à peine ridée par l’affaire PIP
À l’occasion de son congrès annuel qui se tient à Paris, l’industrie de l’esthétique médicale affiche sa bonne mine, en particulier grâce au boom des technologies non invasives. L’affaire PIP l’invite juste à demander des essais cliniques systématiques.
Un an après l’affaire PIP, ces prothèses mammaires retirées du marché car elles étaient frauduleusement remplies de gel non médical, l’industrie esthétique médicale se porte toujours comme un charme. En 2012, elle a réalisé une croissance mondiale de 10 %. Et la tendance devrait se prolonger au moins jusqu’en 2017, selon les chiffres présentés ce vendredi par l’Imcas, le congrès annuel mondial de cette industrie qui se tient à Paris.
En 2012, les ventes de dispositifs médicaux et d’équipements sur ce marché B2B (des fabricants aux praticiens) ont ainsi culminé à 4,4 milliards d’euros. S’il y a eu un ralentissement en Europe (qui représente 1,1 milliard d’euros), avec 6,6 % de croissance, c’est plutôt dû à l’impact de la crise sur le pouvoir d’achat des consommateurs d’Europe du Sud. Le Vieux Continent néanmoins se voir dépassé dès 2017 par le marché asiatique, où l’esthétique médicale et chirurgicale croît à plus de 14 % par an !
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Les implants mammaires, première intervention chirurgicale en Europe
L’affaire PIP a quand même laissé des traces. Si, avec 765 millions d’euros, les prothèses mammaires implantables demeurent le troisième segment du marché de l’esthétique médicale et chirurgicale (en ventes) après les produits injectables et les équipements (destinés au remodelage corporel ou à base d’énergie, comme les lasers), leur croissance mondiale s’est limitée à 1,9 % dans le monde en 2012 et a même chuté de 9,2 % en Europe et de 4 % en Amérique latine. Pire, en France, la pose de ces implants a chuté de 30 % ! Du jamais vu pour cette intervention phare. "Les implants mammaires restent la première procédure invasive en France et en Europe, et la deuxième dans le monde après la lipoaspiration, malgré l’affaire PIP", rappelle Thierry Chignon, associé du fonds Matignon Investissement & Gestion.
Le boom des produits injectables
Cette affaire a finalement conforté la croissance des techniques non invasives, moins coûteuses et moins traumatisantes car elles ne nécessitent pas de chirurgie. Avec 1,6 milliard d’euros de ventes en 2012, en hausse de 17 %, les produits injectables dominent désormais le marché de l’esthétique médicale. En particulier la toxine botulique et les produits de comblement (fillers) comme l’acide hyaluronique.
L’appel à des études cliniques systématiques
Problème, des produits présentant un danger, notamment dans les injectables non résorbables comme le Dermalive, arrive encore sur le marché. "Le secteur de l’esthétique médical manquant toujours de contrôle", estime Benjamin Ascher, chirurgien plasticien, directeur scientifique des congrès de l’esthétique Imcas. "Nous ne remontons pas assez les incidents aux autorités compétentes. L’Imcas plaide pour renforcer les études cliniques avant d’autoriser les produits à être commercialisés." Les industriels concernés iraient dans le même sens. Appareils anticellulite, lasers et radiofréquences, implants mammaires, acide et toxines, dans ces cinq secteurs, "l’industrie est d’accord pour mettre en place des recommandations et des normes", assure Benjamin Ascher. Car dans la pratique, la réglementation des dispositifs médicaux (marquage CE) n’imposant pas les essais cliniques, peu de fabricants jouaient le jeu jusqu’alors…
Gaëlle Fleitour
Ses premières applications démontrées ont permis de soigner les grands brûlés. Mais le potentiel de la médecine régénérative fait aussi rêver les acteurs de l’esthétique médicale et chirurgicale. En particulier les cellules souches multipotentes, capables de se transformer en n’importe quel tissu. Elles contiennent des facteurs de croissance, particulièrement actifs dans la cicatrisation et la vascularisation. Cette discipline demeure toutefois balbutiante.
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