L'équipementier Le Bélier prévoit un ralentissement au second semestre avec le WLTP
Le Bélier a anticipé le 19 septembre un ralentissement de son activité au second semestre à cause des nouvelles normes d'homologation WLTP. L'équipementier girondin est spécialisé dans la fonderie aluminium pour l'automobile.
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\ 17h17
Mis à jour 20 Sept. 2018
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20 septembre 2018
Le Bélier, spécialisé dans la fonderie aluminium pour l'automobile, a déclaré le mercredi 19 septembre anticiper un ralentissement de son activité au second semestre à cause de l'introduction des normes d'homologation plus strictes WLTP.
"En Europe, les nouveaux protocoles d'homologation de contrôle d'émissions de CO2 et de particules amènent à des perturbations dans la supply-chain", a dit le groupe.
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S'il a confirmé son objectif de chiffre d'affaires de 400 millions d'euros en 2019, qui reste "réalisable" à ce jour, il a reconnu qu'il serait plus difficile à atteindre que prévu.
"Pour autant, les difficultés liées à ce processus (WLTP) devraient être résolues sur un horizon assez court quand la progression des constructeurs premiums allemands, limitée en 2018, devrait se renforcer en 2019", a ajouté Le Bélier dans un communiqué.
Forte progression du marché automobile européen grâce au WLTP
Le groupe a enregistré au premier semestre un chiffre d'affaires de 187,8 millions d'euros (+7,5%) et dégagé un bénéfice net plus que doublé à 16 millions d'euros.
Le marché automobile européen a enregistré cet été une progression particulièrement forte, imputable notamment à des ristournes alléchantes sur le stock de véhicules homologués selon la norme précédant le WLTP. La nouvelle norme d'homologation est entrée en vigueur le 1er septembre.
Tous les constructeurs n'ont pas encore fini d'homologuer toute leur gamme selon la nouvelle norme, censée refléter plus fidèlement les conditions réelles de conduite. PSA et Toyota ont annoncé avoir homologué 100% de leurs modèles, mais Volkswagen et Renault n'en n'ont à ce jour homologué qu'une partie.
Avec Reuters (Gilles Guillaume, édité par Benoît Van Overstraeten)