L'Equateur s'attaque au diabète
Une étiquette couvrant 15% de l'emballage doit avertir les consommateurs des risques encourus. -
L'Equateur va obliger l'industrie alimentaire à apposer sur ses produits un avertissement sur la quantité de sucre, graisse et calories, afin de lutter contre le diabète, principale cause de mortalité dans le pays andin, ont annoncé les autorités. A partir de mai 2014, les produits alimentaires devront présenter une étiquette avec ces informations, couvrant 15% de la surface de l'emballage. En fonction du risque pour les diabétiques, la couleur de l'étiquette sera verte, jaune ou rouge. "Nous avons calculé que plus de 80% des produits alimentaires actuellement vendus auront une étiquette rouge", a déclaré la ministre équatorienne de la Santé, Carina Vance, lors d'une conférence de presse. Avec ces étiquettes, les consommateurs "pourront choisir facilement leurs produits", a-t-elle assuré. "Le diabète est en première place dans les causes de décès", a souligné Carina Vance, précisant que chaque année quelque 4400 personnes en meurent dans ce pays de près de 16 millions d'habitants. Six Equatoriens de plus de 19 ans sur dix souffrent de surpoids, un mal qui frappe 24% des jeunes âgés de 12 à 19 ans et 13% des enfants de 5 à 11 ans, selon la ministre.
Six mois
VOS INDICES
source
0 -100
Février 2023
Vieux papiers, sortes ordinaires - Moyenne France-Export - 1.05 Ondulés récupérés (ex A5)
Variation en €/tonne
172.5 -7.61
Février 2023
Indices des prix internationaux des matières premières importées - Pâte à papier - En euros
Base 100 en 2010
125 -5.3
Janvier 2023
PEHD Injection
Base 100 en décembre 2014
Les industries alimentaires ont un délai de six mois pour appliquer cette disposition, faute de quoi elles s'exposeront à une "suspension définitive ou temporaire" des registres sanitaires officiels. Un représentant de l'industrie alimentaire a annoncé que le secteur respecterait cette décision, tout en affichant ses réserves. "Même s'il y a une étiquette rouge, il est probable que le consommateur ne change pas ses habitudes alimentaires. Il n'y a aucune garantie. L'idée est de faire réfléchir le consommateur, non de provoquer une panique ou une inquiétude inutile", a affirmé à l'AFP Christian Wahli, président de l'Association nationale des fabricants de produits alimentaires et de boissons (Anfab).
Terrible pression
Inquiet du taux élevé de mortalité provoqué par cette maladie, le président équatorien Rafael Correa a lancé un programme de lutte contre le développement du diabète. Le chef de l'Etat socialiste avait dénoncé une "terrible pression" de la part de l'industrie alimentaire afin de cacher si "un produit est dangereux pour la santé". "Nous allons privilégier la santé des Equatoriens sur les intérêts du capital", avait-il lancé.
(avec AFP)
Top 500 des entreprises de l'emballage
AbonnésRetrouvez le classement annuel des 500 premières entreprises de l'emballage en France
Je découvre le classement