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L'Elysée remet en cause la livraison des navires Mistral à la Russie
Au cours d'un conseil restreint de défense qui s'est tenu ce 3 septembre et à la veille du prochain sommet de l'OTAN, le président de la République a précisé pour la première fois que la livraison du navire Mistral était compromise du fait de la gravité de la situation ukrainienne.
La livraison prévue en octobre prochain du premier Mistral à la Russie est désormais remise en cause. Dans le cadre d'un conseil restreint de défense qui s'est tenu ce 3 septembre, le président de la République François Hollande a précisé pour la première fois que les conditions n'étaient plus réunies pour une telle livraison. "Les actions menées récemment par la Russie dans l’est de l’Ukraine contreviennent aux fondements de la sécurité en Europe. Le président de la République a constaté que, malgré la perspective d’un cessez-le-feu qui reste à confirmer et à être mis en œuvre, les conditions pour que la France autorise la livraison du premier BPC (bâtiment de projection et de commandement, ndlr) ne sont pas à ce jour réunies", indique le communiqué de presse de l'Elysée.
"Cette vente n'est pas la bienvenue"
Plus les jours passaient, plus la crise ukrainienne s'envenimait, plus la position de la France devenait intenable vis à vis de ses partenaires de l'OTAN, solidaires de l'Ukraine. Espérant un changement d'attitude du président russe Vladimir Poutine, François Hollande et son ministre de la défense Jean Yves Le Drian s'étaient pourtant donné jusqu'à octobre, soit au moment de la livraison du premier BPC pour prendre une décision finale. Mais les critiques de ses alliés et notamment des Américains ont été crescendo concernant cette livraison polémique. "Cette vente n'est pas la bienvenue compte tenu de ce qui se passe dans cette partie du monde", déclarait encore aujourd'hui l'ambassadeur des Etats-Unis devant le Parlement européen.
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Coup dur pour la DCNS
Cette décision devrait satisfaire les partenaires et alliés de la France qui se réuniront demain près de Cardiff au Pays de Galles pour le sommet de l'OTAN. Les Américains et Britanniques font pression sur Paris depuis plusieurs mois pour annuler ce contrat. Barack Obama, le président des Etats-Unis, n'a pas manqué à plusieurs occasions de critiquer la position française sur ce sujet.
Pour DCNS, la perte éventuelle de ce contrat serait un véritable coup dur. Le contrat pour la livraison des deux Mistral est évalué à 1,2 milliard d'euros. Son nouveau patron, Hervé Guillou avait précisé qu'il se retranchait derrière la position du gouvernement. "Je fais entièrement confiance au gouvernement pour communiquer auprès des différents partenaires potentiels sur les raisons pour
lesquelles on a ou on n'a pas livré ces bâtiments", indiquait-il en juillet dernier.
Hassan Meddah
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