Sport auto : La France en pole position
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Sommaire
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Quand les voitures de course roulent pour Monsieur Tout-le-Monde
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Le pilote Jean-Eric Vergne prend la température des rues parisiennes avant la course de Formule E
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"Le championnat de Formule E permet de montrer le progrès techniques réalisés sur les véhicules électriques"
L'industrie c'est fou
L'industrie c'est fou : pour la Formule E, il fait le grand saut !
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L'écurie automobile Dams fait le pari de la Formule électrique
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Tout ce qu'il faut savoir avant le Grand Prix de Formule E à Paris
Energie - pétrole
"Nous voulons continuer à participer à l’aventure de la Formule E", assure Bernard Salha, directeur R&D d'EDF
Diaporamas Automobile
[DIAPORAMA] Dans les coulisses des préparatifs du grand prix de Formule E à Paris
Diaporamas Automobile
Les PME du circuit de Magny-Cours lancées dans le sport auto
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"Le sport automobile souffre d’un déficit d’image en France", pour François Lassalle de FLConsulting
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Le circuit automobile du Mans ne se limite pas aux 24 heures
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OAK Racing, Danielson, Mygale... Ces PME qui gravitent autour du circuit de Magny-Cours
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Des casques aux moteurs, la filière sport automobile française
L’écurie partenaire de Renault aligne deux pilotes dans le championnat de Formule E. Ils seront samedi sur la ligne de départ du Grand Prix de Paris.
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Ce samedi 23 avril, la capitale accueille pour la première fois une étape du championnat du monde de Formule électrique (FE), lancé en 2014 par la Fédération internationale de l’automobile (FIA). Neuf équipes s’affronteront sur un circuit tracé autour de l’Hôtel des Invalides avec des monoplaces 100 % électriques. Parmi eux, Nicolas Prost et Sébastien Buemi qui défendront les couleurs jaune et bleue de l’écurie E-Dams, sponsorisée par Renault.
C’est dans la minuscule zone artisanale de Bel Air, dans la petite commune de Ruaudin (Sarthe), à quelques virages du circuit des 24 Heures du Mans, que niche Dams, l’une des plus anciennes écuries de sport automobile en France. L’écurie est actuellement dans les travaux d’extension pour ajouter 400 m2 à un atelier qui en compte déjà 1500 m2. Avec 28 ans d’existence, elle fait figure d’exception dans un milieu où les teams sont souvent ballotés au gré de la conjoncture économique et de la marche des affaires de leurs sponsors, qui ne sont pas longs à investir... et à jeter l’éponge. François Sicard, ancien de Renault Sport, directeur général, se félicite de cette longévité : « C’est une activité précaire, et il est parfois difficile de se développer ».
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Quinze titres de Champion du monde
L’écurie (un peu plus de 7 millions d’euros de chiffre d’affaires pour 43 salariés, dont 14 ingénieurs) a été fondée par Jean-Paul Driot, homme d’affaires dans le secteur pétrolier. Elle a pour vocation à former des pilotes sur des catégories de courses d’accession à la Formule 1 : le GP2 (une voiture de 630 chevaux pour environ 650 kilos) et le GP3 (400 chevaux, 600 kilos). Deux championnats dont les courses se déroulent en lever de rideau des compétitions de F1. Dans ces deux catégories, l’écurie affiche quinze titres de champion du monde. Et de nombreux pilotes illustres sont passés par l’écurie avant de filer dans la catégorie-reine : Carlos Sainz Jr, Marcus Ericsson, Kevin Magnussen, Romain Grosjean, Jolyon Palmer…
Quand la FIA a créé le championnat de Formule électrique, Dams et Renault se sont engouffrés aux côtés d'autres grands noms (Audi, DS-Virgin, Mahindra…). Pour relever le défi, Dams et Renault ont fait appel à Alain Prost, qui conseille l’équipe. « Au départ, personne ici ne voulait le faire, se rappelle François Sicard. Et puis tout le monde s’est pris au jeu ! Nous avions quelques compétences sur l’électrique, et puis nous nous sommes formés. Nous avons également bénéficié des compétences de Renault dans le domaine ». La FIA a prévu un règlement de la compétition qui évolue chaque année afin de suivre les évolutions technologiques de l’électrique, notamment sur la chaîne de traction. Ainsi, lors de la première saison, en 2014-2015, toutes les voitures étaient identique, fabriqué par un consortium de cinq industriels (Spark, Williams, Renault, Dallara et McLaren). « Du coup la différence s’est faite sur les capacités des conducteurs, et cela représente des habitudes de pilotage très différentes. Mais aussi la capacité des écuries à exploiter le véhicule » explique le directeur général de Dams, qui a remporté le titre par équipe sur la première édition. L'écurie vise cette année également le titre par pilote.
Gagner !
A partir de la deuxième saison, le règlement de la FE ouvre progressivement la possibilité d’innover sur la voiture, afin de limiter les dépenses des équipes. « L’idée, c’est de ne pas ouvrir trop vite la technologie afin de ne pas créer une « deuxième F1 » avec des budgets trop conséquents » explique le directeur général de Dams. Et cette possibilité ira peut-être jusqu’à l’ouverture sur la batterie et sa chimie en saison 5. « Aujourd’hui, chaque écurie dispose de deux voitures par pilote, car les batteries ne peuvent tenir que la moitié du parcours, mais, lors de la saison 5, la technologie aura progressé et une seule voiture suffira », explique le directeur de ce championnat, Alejandro Agag. « Sur le moteur, on pourrait accepter plus de puissance, affirme François Sicard. Le point bloquant, aujourd’hui, c’est la batterie, et sa capacité à stocker, puis à délivrer de l’énergie ». L’enjeu sur cette catégorie de course est important pour Renault, au regard de la place que le constructeur français entend occuper dans le véhicule électrique. Les éventuels transferts de technologie sur le véhicule de série sont fondamentaux. « L’engagement de Renault sur cette catégorie est à long terme » affirme François Sicard. Mais pour que le partenariat dure, il faut gagner !
A Ruaudin, Patrick Déniel (avec Frédéric Parisot)
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